Fan de la saga Alien, fan de Sigourney Weaver et de Noomi Rapace aussi j’avoue, et des films de Ridley Scott et James Cameron en général, ici rien à voir. On va se changer la tête c’est tout. Avec un réalisateur qui fait l'effort inédit de marier deux univers, deux franchises très fortes.
Et le résultat est frais, c’est bon comme un carré de fromage kiri. Un peu comme un Rogue One et ou un Solo, un tant soi peu affranchi de la cohérence pesante et lénifiante de la franchise originelle (je n’arrive pas à ne pas m’endormir devant les Star Wars 7, 8 et 9 - j’ai promis à mes garçons de faire l’effort pour le X à venir), ici on va jouer, s’amuser, nous amuser.
C’est construit comme un jeu video, avec un prologue soigné, qui prend le temps de poser le décor et de bien nous embarquer dans ce carnage à venir, graphique, inédit, jubilatoire. Avec des humains confinés à leur qualité de source de protéines, comme d’hab. Sauf que au milieu de l’armée de gros bras terrestres et extraterrestres, c’est une donzelle, toute frêle et black de surcroit, qui tire son épingle du jeu. Dans un monde réel tendance misogyne et xénophobe, ce pure bijou d’entertainment nous fait un clin d’oeil assez sympa au passage sur l’humilité et la tolérance. Well done Paul.