Le logo de la Fox fait péter les trompettes

puis un texte apparait à l'écran:

"Quelque part dans les plus lointaines noirceurs de la galaxie, bien avant l'avènement de l'humanité."

Le texte disparait lentement, laissant un écran noir, et on commence à entendre une sorte de respiration très étrange, presque comme un éléphant malade, ainsi que des bruits sourds, comme des coups de tonnerre étouffés venant de très loin.

L'écran noir se dissipe progressivement et on commence à distinguer des Ingénieurs en combinaisons qui récoltent des oeufs dans des champs organiques.

Au début, on se rend pas compte de l'échelle de l'environnement tellement tout est noir en ce lieu maudit, jusqu'à ce que des éclairs dans l'atmosphère instable nous permettent d'apercevoir l'immensité du paysage... des oeufs qui sortent du sol à perte de vue... des tours capillaires qui semble vivantes et qui montent jusqu'aux plus hauts nuages noirs... et tout au bout de l'horizon, la montagnes elles mêmes semblent hurler... mais ce n'est pas une montagne... c'est une monstruosité semblable à un chestburster de plusieurs kilomètres de long qui éclipse les éclairs dans le ciel en se dressant.

Tout ceci, on le voit par les yeux d'un Mala'Kak

il semble superviser la récolte des oeufs ici bas

et visiblement, ils ne doivent pas s'attarder ici

il fait presser le pas à ces deux Ingénieurs... peut être des ouvriers, peut être des esclaves, on ne sait pas. Tout ce qu'on voit, c'est qu'ils portent des combinaison spatiales étrangement sculptées, qui se révèleront plus tard être à l'image du Mala'Kak, car pour l'instant, on ne voit rien de cette créature, que des bouts de bras et des mains qui donnent des ordres accompagné d'un langage très guttural avec des cliquetis très graves.

La chose se tourne, et on distingue le Juggernaut posé en position de chargement

Les ingénieurs rentrent avec la dernière fournée d'œuf

on entre également, jusqu'au poste de pilotage

Le Mala Kak lance la procédure et on décolle

à partir de là

gros segment quasi muet très long avec les ingénieurs qui tâtent les oeufs avec de grandes perches depuis les plateformes en hauteur au dessus de la lumière bleu qui délimite et retient l'atmosphère pour les oeufs à bord, qui peuvent survivre dans le vide glacial mais se développent bien mieux dans la chaleur et l'humidité, car les vaisseaux Ingénieurs ne sont pas pressurisés

certains facehugger sortent, mais les ingénieurs arrivent à les abattre très rapidement et simplement avec leurs perches électrifiées

tout ceci semble être une routine pour eux

Le Mala Kak qui nous sert de caméra nous emmène dans une coursive très spacieuse qui donne sur une sorte de module de survie.

On comprend rien aux 3/4 de tout ce qu'on aperçoit, jusqu'au moment où il pose sa grosse main dégelasse sur ce qui semble être un caisson d'hibernation dont la surface réfléchissante nous renvoie un reflet très flouté de cette créature énorme et inédite au cinéma à travers les yeux de laquelle on assiste à toute cette intro.

on ne sait pas ce qui a dans ce caisson, faudra attendre 1h58 de film pour le savoir, mais ce n'est certainement pas Jo le clodo.

on sort du module de survie

et ce qui devait arriver arriva...

un putain de facehugger, sorti de nul part nous saute à la gueule... "SHLAK" !!

fondu au noir

petit temps de battement

Puis on se réveille toujours à la première personne

vision du sol de travers

avec un facehugger mort

on sent la panique dans la respiration du Mala'Kak

il se met à avancer bien plus vite qu'auparavant

visiblement, il sait ce qui l'attend

Il se rend immédiatement dans la soute et ordonne aux deux ingénieurs d'aller en hibernation dans le module de survie en vu d'un bond spatial en urgence

le temps passe, les derniers préparatifs sont réglés

il va jusqu'au poste de pilotage

on s'installe dans le fauteuil, et oh surprise, le Mala'Kak n'a pas de jambes, c'est un énorme appendice qui le maintien au sol et qui s'incère entièrement dans le siège du pilote avec un "ppffss" de pressurisation qui indique que le pilote est bien "attaché".

Nous voila donc bien installé

tout est prêt pour le bond

mais au moment où la chose commence à entrer les coordonnées dans la machine de contrôle

les os de son thorax disproportionné commencent à craquer

on attend comme des coups de marteau venant de l'intérieur

le Mala'Kak se tord de douleur et galère à finaliser sa tâche

il arrive tout de même à enclencher le saut au dernier moment, et BAM !

le chesburster le plus gros et le plus énervé qu'on ait jamais vu sort d'un coup sec !

Mais aussitôt réceptionné par une énorme main gauche qui serre le parasite dans une poigne de fer tendu comme jamais

le truc hurle de toute ses forces avec un cri stridant qui fait saigner les oreilles

et fini par exploser comme une bombe d'acide

on s'en prend plein la gueule

notre vision se brouille

les formes et les couleurs coulent devant nos yeux

et un son répété d'alarme retenti en fond, une alarme grave, un concentré de basses fréquences qui se répète, un son très proche du message extraterrestre dans Contact

et là enfin, la caméra quitte le point de vu du Mala Kak

on le voit, à moitié fondu et fusionné par l'acide à son fauteuil

tout est encore fumant et ça tremble de partout

plan d'ensemble extérieur avec le vaisseau qui entre dans l'atmosphère d'LV-426

une trainée de flamme apparait sur sa trajectoire dans le ciel

et on distingue le module de survie qui se détache en plein crash, à peine 20sec avant le contacte au sol, puis boom !

Mais les vaisseaux Ingénieurs sont tellement solides, que le truc n'explose pas et ne se brise pas à l'impacte. Il ratiboise la roche à la surface de l'astre comme un coup de burin sur une pierre.

Des millénaires plus tard

L'équipage du Nostromo visiteront cette épave.

et quelques dizaines d'années plus tard encore

un groupe de colons d'Hadley's Hope

tomberont sur le module de survie

lui aussi intacte à plusieurs kilomètre du Juggernaut.

Alex_Vamges
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le 7 oct. 2025

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Alex Vamges

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