La mère morte
C'est moche quand même de massacrer une franchise dès le second opus sans laisser la place pour le moindre petit espoir d'un mieux dans l'avenir... James Cameron, qui vient de pondre avec la finesse...
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le 15 sept. 2012
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Le logo de la Fox fait péter les trompettes
puis un texte apparait à l'écran:
"Quelque part dans les plus lointaines noirceurs de la galaxie, bien avant l'avènement de l'humanité."
Le texte disparait lentement, laissant un écran noir, et on commence à entendre une sorte de respiration très étrange, presque comme un éléphant malade, ainsi que des bruits sourds, comme des coups de tonnerre étouffés venant de très loin.
L'écran noir se dissipe progressivement et on commence à distinguer des Ingénieurs en combinaisons qui récoltent des oeufs dans des champs organiques.
Au début, on se rend pas compte de l'échelle de l'environnement tellement tout est noir en ce lieu maudit, jusqu'à ce que des éclairs dans l'atmosphère instable nous permettent d'apercevoir l'immensité du paysage... des oeufs qui sortent du sol à perte de vue... des tours capillaires qui semble vivantes et qui montent jusqu'aux plus hauts nuages noirs... et tout au bout de l'horizon, la montagnes elles mêmes semblent hurler... mais ce n'est pas une montagne... c'est une monstruosité semblable à un chestburster de plusieurs kilomètres de long qui éclipse les éclairs dans le ciel en se dressant.
Tout ceci, on le voit par les yeux d'un Mala'Kak
il semble superviser la récolte des oeufs ici bas
et visiblement, ils ne doivent pas s'attarder ici
il fait presser le pas à ces deux Ingénieurs... peut être des ouvriers, peut être des esclaves, on ne sait pas. Tout ce qu'on voit, c'est qu'ils portent des combinaison spatiales étrangement sculptées, qui se révèleront plus tard être à l'image du Mala'Kak, car pour l'instant, on ne voit rien de cette créature, que des bouts de bras et des mains qui donnent des ordres accompagné d'un langage très guttural avec des cliquetis très graves.
La chose se tourne, et on distingue le Juggernaut posé en position de chargement
Les ingénieurs rentrent avec la dernière fournée d'œuf
on entre également, jusqu'au poste de pilotage
Le Mala Kak lance la procédure et on décolle
à partir de là
gros segment quasi muet très long avec les ingénieurs qui tâtent les oeufs avec de grandes perches depuis les plateformes en hauteur au dessus de la lumière bleu qui délimite et retient l'atmosphère pour les oeufs à bord, qui peuvent survivre dans le vide glacial mais se développent bien mieux dans la chaleur et l'humidité, car les vaisseaux Ingénieurs ne sont pas pressurisés
certains facehugger sortent, mais les ingénieurs arrivent à les abattre très rapidement et simplement avec leurs perches électrifiées
tout ceci semble être une routine pour eux
Le Mala Kak qui nous sert de caméra nous emmène dans une coursive très spacieuse qui donne sur une sorte de module de survie.
On comprend rien aux 3/4 de tout ce qu'on aperçoit, jusqu'au moment où il pose sa grosse main dégelasse sur ce qui semble être un caisson d'hibernation dont la surface réfléchissante nous renvoie un reflet très flouté de cette créature énorme et inédite au cinéma à travers les yeux de laquelle on assiste à toute cette intro.
on ne sait pas ce qui a dans ce caisson, faudra attendre 1h58 de film pour le savoir, mais ce n'est certainement pas Jo le clodo.
on sort du module de survie
et ce qui devait arriver arriva...
un putain de facehugger, sorti de nul part nous saute à la gueule... "SHLAK" !!
fondu au noir
petit temps de battement
Puis on se réveille toujours à la première personne
vision du sol de travers
avec un facehugger mort
on sent la panique dans la respiration du Mala'Kak
il se met à avancer bien plus vite qu'auparavant
visiblement, il sait ce qui l'attend
Il se rend immédiatement dans la soute et ordonne aux deux ingénieurs d'aller en hibernation dans le module de survie en vu d'un bond spatial en urgence
le temps passe, les derniers préparatifs sont réglés
il va jusqu'au poste de pilotage
on s'installe dans le fauteuil, et oh surprise, le Mala'Kak n'a pas de jambes, c'est un énorme appendice qui le maintien au sol et qui s'incère entièrement dans le siège du pilote avec un "ppffss" de pressurisation qui indique que le pilote est bien "attaché".
Nous voila donc bien installé
tout est prêt pour le bond
mais au moment où la chose commence à entrer les coordonnées dans la machine de contrôle
les os de son thorax disproportionné commencent à craquer
on attend comme des coups de marteau venant de l'intérieur
le Mala'Kak se tord de douleur et galère à finaliser sa tâche
il arrive tout de même à enclencher le saut au dernier moment, et BAM !
le chesburster le plus gros et le plus énervé qu'on ait jamais vu sort d'un coup sec !
Mais aussitôt réceptionné par une énorme main gauche qui serre le parasite dans une poigne de fer tendu comme jamais
le truc hurle de toute ses forces avec un cri stridant qui fait saigner les oreilles
et fini par exploser comme une bombe d'acide
on s'en prend plein la gueule
notre vision se brouille
les formes et les couleurs coulent devant nos yeux
et un son répété d'alarme retenti en fond, une alarme grave, un concentré de basses fréquences qui se répète, un son très proche du message extraterrestre dans Contact
et là enfin, la caméra quitte le point de vu du Mala Kak
on le voit, à moitié fondu et fusionné par l'acide à son fauteuil
tout est encore fumant et ça tremble de partout
plan d'ensemble extérieur avec le vaisseau qui entre dans l'atmosphère d'LV-426
une trainée de flamme apparait sur sa trajectoire dans le ciel
et on distingue le module de survie qui se détache en plein crash, à peine 20sec avant le contacte au sol, puis boom !
Mais les vaisseaux Ingénieurs sont tellement solides, que le truc n'explose pas et ne se brise pas à l'impacte. Il ratiboise la roche à la surface de l'astre comme un coup de burin sur une pierre.
Des millénaires plus tard
L'équipage du Nostromo visiteront cette épave.
et quelques dizaines d'années plus tard encore
un groupe de colons d'Hadley's Hope
tomberont sur le module de survie
lui aussi intacte à plusieurs kilomètre du Juggernaut.
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Créée
le 7 oct. 2025
Critique lue 5 fois
C'est moche quand même de massacrer une franchise dès le second opus sans laisser la place pour le moindre petit espoir d'un mieux dans l'avenir... James Cameron, qui vient de pondre avec la finesse...
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le 15 sept. 2012
97 j'aime
56
SPOILERS A quoi reconnaît-on un vrai grand film ? A son succès critique ? Trop facile. A son succès public ? Trop commode. Au fait qu'il nous a marqué ? Trop subjectif mais la réponse est à chercher...
le 3 mai 2013
93 j'aime
29
Déjà, tu es jeune, tu vois Alien, tu n'as plus qu'une question stupide mais légitime pour sa suite : On va le voir plus l'Alien ? Il y a un "s" à Alien en plus, ça veut dire qu'il y en a plusieurs ...
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le 19 sept. 2012
92 j'aime
16
Le principal problème du film crève l'écran dès les 15 premières secondes où il est question d'une course poursuite intergalactique entre deux vaisseaux Yautja sur un fond spatial de toute beauté,...
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le 17 oct. 2018
14 j'aime
5
Non... David n'a pas créé l'Alien... il n'a fait que copier une création déjà présente dans la mythologie des Ingénieurs (voir fresque murale dans Prometheus avec Proto Alien et Facehuggers) et puis...
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le 10 mai 2017
14 j'aime
17
(Analyse Projection 0417) Pour cette suite, le constat est simple: c'est la même qualité que le premier, mais en deux fois plus gros. Deux fois plus d'action, deux fois plus d'humour, deux fois plus...
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le 25 avr. 2017
11 j'aime