[visionnage en cours, moitié à finir]
Les Précieuses ridicules du pauvre... ou la pseudo-satire de bobos, par les bobos, pour les bobos.
Rarement subi un visionnage aussi insupportable. L'odeur de la pedanterie (pour ne pas dire celle de la masturbation), j'entends la fausse auto-dérision, émane à des lieues. Il faut vraiment appartenir à une caste d'intellectuels csp++ consanguins narcissiques pour trouver ce spectacle nombriliste distrayant et s'identifier avec autant de codes sociaux clichés ridicules et poussivement parodiés (parties de tennis, discu psy new wage, vernissages et j'en passe).
Il y a l'année de sortie, certes, mais même modulo cette excuse je ne peux sourire devant ce fla-fla arriéré prétendument comiquo-psychanalito-sexuel.
Hors-sujet, et désolé pour la prétérition, mais j'ose à peine hypothetiser un coquin de W. Allen tactilement sexuellement opportuniste quant à ses multiples partenaires d'écran : c'est que sous les couettes il prendrait son pied, le bougre ! ce serait m'égarer, mais l'idée ne me quittant pas l'esprit, le visionnage m'écœure d'autant plus (un peu à l'instar d'un paluchage derrière caméra qu'on devine au travers de Vicky Christina Barcelona). Bref, je suis littéralement gêné.
Hâte de finir, malgré tout, pour travailler mieux mon point de vue bien évidemment marginal parmi les cinéphiles autoproclamés (top 100 AFI, quand même, ohohoh).
Peu importe ; qu'on me corrige ou qu'on plussoie, ça me soulagera !