Roland Emmerich, on le connaissait à plagier allégrement Spielberg et les 30 dernières années de blockbuster hollywoodiens.
Mais ce qu'il nous offre avec Anonymous témoigne d'une maturité impressionante.
Si son intro parait aux premiers abords gratuite, elle est la en réalité pour attester du caractère fictionnel de son histoire. Car Anonymous ne tend par à prouver une quelquoncque vérité sur Shakespeare.
Anonymous cherche juste à faire une bonne histoire sur le statut d'auteur au 16ème siècle à partir des théories actuelles.
Superbement bien interprétée, servie par des visuels époustouflants, sa narration bien qu'un peu trop sinueuse, offre une intrigue dès plus captivantes.
Tragique, mais aussi bien comique que spéctaculaire, Anonymous se place en reflet de l'oeuvre de Shakespeare, redonnant ses plus grand thèmes avec les mots d'aujourd'hui.
Autant dire que ca force le respect.