Laurent Cantet trébuche avec Arthur Rambo, une provocation sur la culture de l’annulation et les méfaits des médias sociaux qui semble à la fois inefficace et étrangement dépassée. Cinéaste connu pour son approche humaniste des histoires d’injustice sociale, Laurent Cantet a toujours réussi à trouver le cœur battant qui se cache sous les titres et les statistiques apparemment banals qui encombrent quotidiennement les journaux et les chaînes d’information télévisées, qu’il s’agisse des conséquences du chômage généralisé et de la cupidité des entreprises (L’Emploi du temps, Ressources humaines) ou des difficultés d’un système éducatif défaillant (Entre les murs). Dans Arthur Rambo, nous suivons le jeune auteur à succès Karim D. (Rabah Nait Oufella) pendant 36 heures, alors qu’il passe du statut de vedette de la ville à celui de paria social après la découverte d’une série de tweets enflammés écrits sous son pseudonyme.
Critique en intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-arthur-rambo-la-cancel-culture-par-un-professeur-approximatif/