Atoman est un véritable naufrage cinématographique. On a l’impression d’assister non pas à une production professionnelle, mais à une parodie réalisée par un enfant amateur qui aurait découvert une caméra et un logiciel de montage. Rien ne fonctionne, absolument rien.
Les jeux d’acteurs sont d’une maladresse affligeante : aucune crédibilité, aucune émotion, parfois même une impression de moquerie involontaire. L’histoire, quant à elle, est d’une pauvreté désarmante, construite sur des clichés usés jusqu’à la corde et totalement dénuée de cohérence. On ne sait jamais si le film veut être sérieux, parodique, ou simplement absurde — et au final il n’est rien de tout cela, juste raté.
Les effets spéciaux, eux, atteignent des sommets de ridicule. Dignes d’un vieux film de Bollywood des années 90 (et encore), ils cassent toute immersion possible et donnent l’impression que chaque scène a été bricolée à la va-vite.
Le plus grave est sans doute qu’un tel projet ait pu obtenir un financement et une distribution. À l’heure où le cinéma regorge de jeunes créateurs talentueux en manque de moyens, voir une « bouse » pareille occuper l’écran relève presque de l’insulte au spectateur.
En résumé : Atoman est un navet monumental, un film à oublier — ou mieux, à effacer des plateformes de streaming pour éviter à d’autres de perdre deux précieuses heures de leur vie.