Mes 73 premières minutes avec Quentin Dupieux

La première fois que j'ai entendu parler de Quentin Dupieux, c'était sur Lestream, lorsque Hugodélire présentait la bande-annonce de Le Daim , avec Jean Dujardin. Si la bande-annonce et le synopsis m'ont paru curieux, le chroniqueur de la WebTV recommanda alors le "bon" Au Poste! .

Me voici alors à découvrir l'univers de Quentin Dupieux. Un peu moins d'une heure et quart accompagné du comédien belge Benoit Poelvoorde et de Grégoire Ludig, l'un des compères du Palmashow . Je ne peux qu'être rassuré. D'autant que le casting complet ne m'est pas inconnu, que ce soit Marc Fraise que je connais grâce à On n'demande qu'à en rire il y a plusieurs années ou vu dans le très bon Problemos d'Eric Judor, le chanteur Orelsan, Anaïs Desmoutier ou encore Philippe Duquesnes.

Un casting idéal pour un petit film ? Casting idéal, oui. Petit film ? En durée, certes, mais pas en intensité. Non, ce n'est pas le bon. il y a aucun moment dynamique. Tout est lent, parfois mou. Réaliste. C'est une histoire qui nous est contée. Non, pas une histoire, une anecdote. D'un type, de sa garde à vous à sa nouvelle arrestation. Ce qu'il y a entre ce début et cette fin, c'est sa soirée au poste (d'où le nom), et ce qui s'est passée cette nuit. Avec ce qui est semble alors être la plume de Quentin Dupieux, des illogiques cohérentes. Se dire "quoi?" suivi d'un "ah, pas mal!", c'est rare. Mais ce film n'est que de ça, et parce qu'il n'a duré que 73 minutes, il n'est pas lourd, bien dosé.

C'est une bonne histoire, bien jouée, avec peu scène mais utilisée entièrement. Ce premier film, de Quentin Dupieux, m'a plu, du début à la fin. x)