Je crois que je n'ai jamais vu un seul Dupieux lors d'une séance de cinéma dite "conventionnelle".
"Rubber" était à tarif réduit en plein air pendant un festival. "Steak", "Réalité" et "Le Daim" vus en DVD de médiathèque, "Au poste" sur le replay d'ARTE.
Quentin Dupieux est un feinteur, depuis le début il fait passer habilement des pitchs de court métrage en long métrage, encore une fois un film absurde et drôle, encore une fois un film qui dure tout juste une heure.
A la manière d'un M Night Shyamalan de l'absurde, le ressort de ces histoires se finit toujours sur un twist. La formule est rodée.
L'histoire est amusante à suivre, l'écriture est bonne, la réalisation est ... clipesque.(normal vu l'oiseau.. et en plus ça donne un style de malade)
Mr Fraise fait du Mr Fraise, Poelvoorde fait du Poelvoorde, Philippe Duquesne fait du ... bref, tout le monde est casté pour le style d'acting qu'il sait jouer et joue sont rôle... et pourquoi pas caser Orelsan pour la blague tient ?
L'ultime farce étant qu'un de ces quatre, un ciné ou une chaine pourra passer la rétrospective entière de Dupieux en une soirée. A ce moment là, ce sera un argument valable pour payer plein tarif au ciné une séance de courts/moyens métrages avec une moustache.
Rendez-vous au prochain épisode dans les sous sols d'une maison fraichement achetée avec Chabat pour la prochaine intrigue.
"Mange un mars, et ça repart" Commissaire Buron, en plein interrogatoire
7/10