Mal aimé, je suis le mal aimé...
Très injustement mal aimé, ce Bond.
C'est vrai, Lazenby n'est pas le meilleur Bond (remercions son agent pour avoir estimé que le personnage n'avait plus d'avenir, et ainsi avoir convaincu George de refuser l'offre des producteurs de resigner).
Mais il a tout de même, malgré un jeu loin de Sean Connery, une certaine prestance, une certaine classe, et il est convaincant dans les scènes d'action.
Le scénario est tout à fait ce qu'on attend d'un James Bond de l'époque, alors que Blofeld et son SPECTRE existaient encore (et Telly Savalas en Blofeld, c'est aussi plaisant que Donald Pleasance, sans vouloir faire de jeu de mots ^^).
Diana Rigg est une magnifique James Bond Girl, avec une réelle présence, et loin de la potiche de service.
John Glen offre une très bonne réalisation.
Bref, tout est là.
Classe, action, filles, réalisation...
Et puis, James se marie, quand même!
Un bon James Bond, quoi, même si l'acteur principal n'est pas le mieux choisi.
Et quand on tombe sur Quantum of Solace, on ne peut que vouloir réhabiliter cet épisode.