Un feel good movie à base de voyage temporel fortement influencé par Un jour sans fin. Ils en parlent à deux reprises. Au début et à la fin pour justifier ce qui arrive à ce jeune marié que j'ai eu envie d'envier et pas du tout à la fois.
Envier parce qu'il aime et est aimé par une fille superbe, super gentille, super douce, constamment à l'écoute, et avec qui tu as envie de rester pour toujours. Seulement...vu à quoi il est confronté (une heure égale un an), ça me motive moins. D'une parce qu'il voit sa vie en accéléré. Deux, parce qu'il se rend compte de toutes les conneries qu'il fait et dont il n'a aucun souvenir et pour cause : il les a vécues...sans les vivre. Trois : il ne parvient pas à les régler. Sa vie lui échappe. Et il ne peut rien faire. A chaque fois, il s'enfonce davantage.
Comme on est dans une romance fantastique, ça ne pouvait pas finir comme ça. Ça aurait été trop morbide. Et à travers cette vieille femme, Long Story Short délivre plusieurs leçons de vie : foncer car prendre son temps rime trop souvent avec prendre trop de temps. Se dire qu'on s'aime. Passer du temps avec ceux qu'on aime au lieu d'être accaparé par le boulot. Aller au bour de ce qu'on a envie de faire (l'écriture pour elle, la photo pour lui).