Car il s'agit bien de tragédie ici, une tragédie sociale qui se joue dans la neige dans un grand hôtel luxueux. Le film s'ouvre sur une longue scène de route sinueuse et enneigée, une voiture conduite par un jeune homme qui allume une cigarette. L'on y voit en détail ces virages en épingle et l'on attend presque le drame. Il arrivera quelques minutes plus tard mais pas dans les conditions que l'on pense.
Un accident qui sera masqué par la solidarité familiale mais découvert par un intru qui deviendra logiquement presque un membre de la famille afin de garder le secret. L'ambiance et lourde et froide lorsque débarque le SRPJ. Tout le long du film, on attend la catastrophe, on la sent arriver sans forcément distinguer sa forme, ou plutôt sans vouloir distinguer sa forme tant elle nous semble abjecte...