Parce que Sigourney Weaver, quoi !

Mais uniquement pour ça. Et parce qu'au niveau esthétique, c'est juste une claque monumentale. Pas LA claque non plus, mais ça m'a suffit pour sourire béatement durant toute la durée du film, sans même faire attention au fait que l'histoire était pompée, re-pompée et pour le coup, carrément sucée de toute une génération mélangeant science-fiction à gros budget et histoire du monde. Car oui, beaucoup comparent Avatar à Pocahontas. J'ai envie de dire oui... Mais. Ce n'est pas 'que' Pocahontas, mais l'histoire d'un tas de peuple. Notre passé n'est fait que de ça, de gros bourrins crétins qui ont voulu s'approprier des terres et qui, pour ça, ont fait jouer la théorie de l'évolution. Ou, plus prosaïquement, la loi de la jungle.

Donc oui, dans le genre 'Je vous rappelle qu'on est des connards, et si on continue comme ça, on va détruire tout ce qu'il nous reste et se faire bouffer par notre technologie', Avatar est juste parfait. De là à dire qu'il va nous aider les grands de ce monde à en prendre conscience, c'est une autre histoire. Mais il n'empêche que dans ce rayon ainsi que celui du visuel, le film rempli parfaitement son office. Après, c'est sûr, le scénario tient facilement sur un bout de papier-toilette, et on y perd 3h de notre temps à regarder une tentative de lavage de cerveau (ironie, hein ?). Mais décidément, qu'est-ce que c'est beau. Et qui n'a jamais rêvé d'un monde pareil ? Dans le principe, tout du moins.

Niveau acteurs... Ne nous plaignons pas. A défaut d'être motivés, ces derniers ont au moins eus l'air à peu près convaincu. M'enfin, de toute façon, moi, tant qu'il y a Sigourney Weaver /sbaff/ Il faut quand même admettre qu'à choisir un seul personnage dans toute l'histoire, c'est elle qui tenait le plus profond. Bon, d'accord, à la fin elle se révèle beaucoup trop gentille comparé à son charme du début, toutefois quand arrive ce qui doit lui arriver (ben non, je vais pas spoiler quand même), c'est quand même beau. En tout cas moi, j'ai versé ma petite larme. La seule de tout le long, mais quand même, Sigourney Weaveeeer ! /sbaff, le retour/

A voir pour la forme, pas pour le fond. En plus, j'ai vraiment du mal à me faire à l'idée que James Cameron peaufine son univers depuis plusieurs années, je sais pas pourquoi...