Au cœur des océans de Pandora: mon baptême de la 4D!

Avec Avatar: The Way of Water, j’ai fait mon baptême de la 4D. Visiblement, vu les commentaires autour de moi, je n’étais pas la seule… et c’était certainement le meilleur film pour faire cette expérience. Autant dire que Avatar: The Way of Water a été une expérience sensorielle totale ! Entre les images en 3D donnant la sensation d’être pris dans les scènes et les effets de la 4D : fauteuil qui secoue dans tous les sens ou qui berce, éclairs, fumée, bulles de savons, effluves parfumées, giclées d’eau, bouffées d’air, etc., l’expérience était totalement immersive ! Plus de 3h de sensations fortes, d’images sublimes sur la planète Pandora et cette fois-ci dans ses contrées maritimes.


Ma réserve porte, comme pour le premier volet, sur le scénario. Spider et Kiri apparaissent tout à coup un peu comme des cheveux dans la soupe, on ne sait pas bien d’où ils sortent. Si les scènes d’action sont spectaculaires, le film aurait gagné, de mon point de vue à les raccourcir un peu et à prendre plus de temps pour développer et construire les personnages qui ne sont que survolés alors qu’ils portent chacun des profils très riches. Pour donner quelques exemples : la relation entre Spider et son avatar de père aurait méritée d’être approfondie ce qui aurait donné encore plus de force au twist final ; Il y a beaucoup d’enjeux relationnels entre les personnages et surtout autour de la paternité, ils auraient pu être davantage creusés et affinés ; L’obsession de détruire Jake Sully et sa famille est présentée de manière très simpliste, ça manque de complexité, d’enjeux plus développés ; j’aurais aimé voir davantage comment Jake Sully s’insère dans ce nouveau lieu, comment il vit sa renonciation au rôle de chef, c’est simplement suggéré. Le film aborde de nombreuses thématiques mais il glisse dessus trop vite. C’est vraiment dommage.


Mais ses réserves faites, Avatar: The Way of Water reste un grand et beau spectacle, dont je suis ressortie lessivée mais visuellement comblée ! Et d’après James Cameron, le meilleur de l’histoire reste à venir dans les suites. Donc je suis impatiente de découvrir quel développement il va apporter à ce magnifique univers sorti de son imagination et à ses personnages qui ne demandent qu’à prendre plus d’épaisseur.

Créée

le 14 janv. 2023

Modifiée

le 14 janv. 2023

Critique lue 75 fois

9 j'aime

14 commentaires

abscondita

Écrit par

Critique lue 75 fois

9
14

D'autres avis sur Avatar - La Voie de l'eau

Avatar - La Voie de l'eau
Moizi
4

épisode filler

Je suis, moi aussi, allé communier à la grand-messe du cinéma et je me dis que c'est pas possible... Il faut interdire James Cameron d'approcher de près ou de loin d'un outil scripteur (quel qu'il...

le 20 déc. 2022

219 j'aime

47

Avatar - La Voie de l'eau
Rolex53
7

Avatar, la suite

13 ans de préparation, un budget record, pour un film d'un peu plus de 3 heures, le sentiment que James Cameron a voulu mettre le paquet, c'est fait. Pour un résultat qui montre que lorsque la...

le 20 déc. 2022

194 j'aime

15

Avatar - La Voie de l'eau
Sergent_Pepper
8

Some wings in the way

Le grand écran est en danger, et les prétendants à son opération de sauvetage se succèdent timidement depuis les années Covid ; dans un contexte de reprise particulièrement morose, tous les regards...

le 18 déc. 2022

165 j'aime

20

Du même critique

La Leçon de piano
abscondita
3

Histoire d'un chantage sexuel ...

J’ai du mal à comprendre comment ce film peut être si bien noté et a pu recevoir autant de récompenses ! C’est assez rare, mais dans ce cas précis je me trouve décalée par rapport à la majorité...

le 12 janv. 2021

56 j'aime

20

Le Dictateur
abscondita
10

Critique de Le Dictateur par abscondita

Chaplin a été très vite conscient du danger représenté par Hitler et l’idéologie nazie. Il a été l’un des premiers à tirer la sonnette d’alarme. Il commence à travailler sur le film dès 1937. Durant...

le 23 avr. 2022

33 j'aime

22

Blade Runner
abscondita
10

« Time to die »

Blade Runner, c’est d’abord un chef d’œuvre visuel renforcé par l’accompagnement musical mélancolique du regretté Vangelis, les sons lancinants et les moments de pur silence. C’est une œuvre qui se...

le 15 janv. 2024

32 j'aime

19