9
Cette obscure clarté
Alejandro Inarritu brille dans la noirceur, le drame, les situations insolubles. Il apporte aux tragédies qu'il dépeint une remarquable intensité - renforcée par des plans naturels d'une grande...
le 4 juin 2016
56 j'aime
7
Comme si le titre était suffisamment éloquent. Eloquent, sans rien dire cependant, car qui comprend l'autre ? Des désaccords de langage, des disharmonies, et la tour s'effondre et jamais n'atteindra les cieux. Le bannissement de l'universalité. Des langues diverses qui se heurtent, qui se frottent, parfois se rencontrent sans pourtant jamais paraître s'accorder.
A cette poignée de billets tendue, en quête de chaleur humaine.
A cette génitalité exhibée, réclamant tendresse.
A ces angoisses communes, humaines. A ce qui nous rapproche, sans jamais nous confondre. Merveilleuse diversité culturelle.
A l'humanité, et sa nécessaire imperfection.
A cette poignée de billets tendue, en quête de chaleur humaine.
A cette génitalité exhibée, réclamant tendresse.
A ces angoisses communes, humaines. A ce qui nous rapproche, sans jamais nous confondre. Merveilleuse diversité culturelle.
A l'humanité, et sa nécessaire imperfection.
10
Écrit par
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films des années 2000, Top 10 Films, Les meilleurs films choraux et Les meilleurs films avec Brad Pitt
Créée
le 22 sept. 2014
Critique lue 716 fois
10 j'aime
5 commentaires
D'autres avis sur Babel
9
Critique de Babel par XavierChan
On a reproché à l'œuvre d'Alejandro G. Iñarritu d'être bien trop focalisée sur un système de narration éclatée, impliquant plusieurs histoires différentes les unes avec les autres. Critiquée,...
Par
le 27 févr. 2011
46 j'aime
4
8
Critique de Babel par Truman-
J'ai longtemps hésité a voir Babel, non pas que le sujet ne m’intéresse pas car le synopsis m'avait vite tapé dans l'oeil . Mais comme Barry Lyndon que j'ai longuement gardé au chaud j'avais peur de...
Par
le 20 févr. 2014
28 j'aime
4
Du même critique
10
Fifty shades of blue.
Je m'étonne toujours de voir combien les albums des Electric Light Orchestra sont délaissés. Peu de notes, souvent aucune critique ; cette musique est-elle boudée ou tout simplement méconnue ...
Par
le 22 nov. 2014
23 j'aime
12
10
Là-haut.
Une grande finesse, un coton délicat qui enrobe sans jamais emprisonner ; au contraire, il me porte et je vole, par-delà les nuages, entourées par ces nuances enchanteresses et poétiques, et...
Par
le 23 oct. 2014
21 j'aime
9
Etreintes orageuses.
Mariage du ciel et de la terre. Fusion, séparation, mélange des teintes et des sensations. Le climat à l'image d'une femme aux humeurs changeantes ; impénétrable, insaisissable, délicieusement...
Par
le 22 févr. 2015
12 j'aime
6
