C’était trop cool !
Je le dis souvent, mais je suis très con, et c’est peut-être la raison pour laquelle je n’étais pas allé voir Baby Driver au cinéma. Une chose est sûre, je regrette à fond.
Parce que Baby Driver, c’était un des films les plus cools que j’ai vu au monde. Vous savez, le genre de film où vous passez un putain de bon moment de dingue tout en étant conscient de la qualité du film. Il y a des films où on passe un bon moment mais qui dont rien ne ressort véritablement.
Mais une chose ressort de Baby Driver, c’est son montage. Mais quel montage de fou ! Je n’ai jamais vu un seul Fast And Furious mais je suis sûr que ces films n’arrivent pas à la cheville du montage nerveux et fluide de Baby Driver. Ce que je trouve surtout dingue, c’est à quel point le montage est synchronisé avec la musique avec une minutie de dingue. Etant donné que 90% du film est accompagné de musique, chaque mouvement, chaque réplique est accompagné par une percussion ou par une mélodie. Du grand art !
Et c’est pas tout, parce qu’en plus de nous offrir un plaisir visuel et auditif préparé aux petits oignons, Edgar Wright nous a mis en scène un plan séquence, un putain de plan séquence avec des vers de la chanson qui apparaissent par-ci par-là sur les décors de façon toujours aussi synchronisée.
Edgar Wright… comment tu fais ?
A chaque fois, je m’extasiais sur tel plan qui a dû être un calvaire à filmer tellement tout est calculé à la milliseconde près !
Et que ce soit les scènes de course-poursuite en bolide ou à pied, que ce soit les scènes de dialogues voir même de simples transitions entre deux plans, tout est parfaitement mis en scène, monté, rythmé.
Baby Driver est un régal pour les yeux et pour les oreilles ! On ne peut que s’éclater devant ce cadeau d’Edgar Wright.
Et c’est pas comme si c’était la seule qualité du film. En plus de proposer un casting cinq étoiles (Kevin Spacey, Jami Foxx), de nombreux acteurs que je ne connais pas viennent d’entrer dans mon cœur. L’interprète de Baby est à la fois totalement isolé du reste du monde mais est capable d’offrir des scènes d’émotions puissantes. Sa copine est craquante comme c’est pas possible, son sourire est irrésistibles et dans les scènes les plus tendues, elle est juste dingue ! Chaque acteur est investi, parfaitement dirigé et juste dans son interprétation. Encore une fois, un régal !
Baby Driver, c’est aussi une belle histoire d’amour contrariée par un banditisme toujours prêt à tout pour s’en mettre plein les poches. Le personnage de Baby en devient presque tragique tant le reste du monde est cruel avec lui.
Et le film est également bourré de références. Bon, les plus évidents seraient Monster Inc, Fight Club, ou encore Les Affranchis (avec le Goodfellas Pizzas), et il propose une playlist musicale variée et entraînante qui donne envie d’aller fouiller sur Youtube toutes les chansons qu’on a entendu dans le film.
J’ai kiffé Baby Driver, voilà ! J’ai kiffé comme tous ceux qui étaient avec moi devant le film. C’était trop cool, et je me remercie le ciel de nous avoir offert un réalisateur aussi génial qu’Egdar Wright !

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le 9 févr. 2018

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James-Betaman

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