Who Let The Dogs Out
Laissez les muselières à la maison ! Après avoir ciblé ces dernières années les ados pré-pubères ("Good Boys"), les Puppets ("Carnage chez les Puppets") et même les aliments ("Sausage Party"), la...
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le 19 avr. 2024
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Un film en prises de vues réelles avec des animaux qui parlent... c’est compliqué. À plus forte raison quand c’est des chiens. Eeeeeh bien finalement pas tant que ça, avec Strays, Dan Perrault et Josh Greenbaum, respectivement au scénario et à la réalisation, ainsi que Will Ferrell au doublage, pour ne citer que ceux-là (le film est aussi produit par Phil Lord et Chris Miller par exemple), confirment que le problème ne vient pas tant des animaux qui parlent que du fait de vouloir absolument donner dans la comédie familiale et surtout de s’appuyer systématiquement sur les facilités qui vont avec.
Refuser d’inscrire le film d’emblée dans la case divertissement familial, c’est déjà éviter de scier la branche sur laquelle on est assis. Viser de surcroît l’humour cul couille bite, par opposition aux attentes de l’étiquette chien qui parle c’est, sans être inédit, plutôt bien vu. Après ça ne fait pas tout... et une fois encore l’équipe du film l’a bien compris : Strays n’est pas juste une enfilade de gags gras mais un petit voyage initiatique plutôt bien mené, balisé certes (et l’humour cul couille bite, pour avoir une aura impertinente n’en reste pas moins hyper calibré lui aussi), mais voilà, sans temps morts ni redondances. L’intrigue évolue, les personnages aussi. Et si c’est drôle (Will Ferrell et Will Forte y sont pour beaucoup, mais pas que : les délires autour du chien narrateur ou le passage avec Dennis Quaid sont plutôt sympas), c’est aussi assez attendrissant... comme justement les films familiaux n’arrivent pas forcément à l’être. Strays ne révolutionne rien du tout mais est agréablement bien troussé.
Soyons honnête, ça m’empêchera pas de me jeter avec avidité sur la prochaine saloperie avec des chiens qui parlent que je trouverai et de savourer tous les moments cinématographiques gênants qu’on peut y trouver, mais ça fait quand-même du bien de temps en temps de tomber sur un film qui ne soit pas aberrant.
Jouez au bingo des clichés avec ce film, qui totalise 33 ingrédients
https://www.incredulosvultus.top/strays
Personnage > Agissement
Applaudissement ironique - Bagarre | Coup dans les couilles (ouch !) - Vie de merde | Vomit
Personnage > Caractéristique
Super pouvoir | Éloquence magistrale
Personnage > Citation
Ordonne | « Laissez-moi » / « Continuez sans moi »
Réalisation
Équipe | L’équipe (au complet) avance au ralenti face caméra - Fin | Plan grue/hélico qui s’éloigne en montant - Grammaire | Passage musical - Gros plan | Solution qui gicle au bout d’une seringue - Ouverture ou fin | Voix off d’introduction ou de conclusion - Ralenti | Souvenirs/moments heureux - Reconstitution de souvenirs accompagnée d’une voix-off - Technique | Travelling contrarié - Vue subjective | Jumelles... avec deux ronds bien dessinés
Réalisation > Accessoire et compagnie
Ambiance | Factures en retard et avis d’expulsion s’entassent sur la commode de l’entrée - Tension | Objet qui tombe et se brise au ralenti
Réalisation > Audio
Bruit générique | Chat - Musique | Rap
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Bite, chatte, cul (gag) - Comique de répétition - Est bourré·e ou drogué·e (gag) - Gag avec un animal - Karma | Se fait mal en frappant quelque chose sous le coup de la colère - Pipi, caca, prout
Scénario > Contexte spatio-temporel
Début d’orage au moment opportun
Scénario > Dialogue
À voix haute | Se parle
Scénario > Ficelle scénaristique
Introduction forcée d’un élément dont on sait d’avance qu’il servira plus tard
Scénario > Situation
Menace | Impliquant la bite et/ou les couilles - Passion | Moment d’intimité interrompu
Thème > GI Joe
Ordonne | « Go, go, go ! »
Thème > N’importe quoi
Accessoire | Gaspillage alimentaire
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Image dégradante | Nunuche - Outrage sexiste | « J’ai baisé ta femme/ta mère » / « Je lui ai montré une photo de ta femme »
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Créée
le 21 sept. 2023
Critique lue 109 fois
Laissez les muselières à la maison ! Après avoir ciblé ces dernières années les ados pré-pubères ("Good Boys"), les Puppets ("Carnage chez les Puppets") et même les aliments ("Sausage Party"), la...
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le 19 avr. 2024
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Loin d'être purement et simplement stupide/vulgos.Le film arrive à développer une thématique (assez forte et touchante) sur l'abandon et la maltraitance d'animaux.Reggie (le chien) prend sa revanche...
le 21 sept. 2023
1 j'aime
Un bon film sympathique mais pas en famille je trouve que son histoire est bonne
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le 9 nov. 2025
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Les V/H/S se suivent et se ressemblent. Cette fois encore, on baille plus ou moins poliment jusqu’à l’arrivée du bon segment. Il y a bien un petit quelque chose avec l’animation des petits soldats...
le 19 oct. 2023
3 j'aime