Voyage de la perversité vers l'humanité, en trois actes

ACTE I - Sortez-moi de là !!
Buddy est séquestré par sa mère depuis 35 ans, et ne connait que l'intérieur de l'appartement aveugle de sa mère. C'est l'arrivée de son père qui va chambouler la vie parfaite de sa génitrice. La première partie de film frôle l'horreur absolu! Humiliations physiques et psychologiques, inceste, torture d'animal, rien ne nous est épargné pendant ce petit huis-clos ! La nausée ne m'a pas quittée, tant les images et ce qu'elles révèlent sont insoutenables. J'avais envie d'hurler "sortez-moi de là" autant que Buddy.


ACTE II - "Buddy pas fait pour l'extérieur"
Le moment tant attendu arrive : Buddy découvre pour la première fois la ville, et la vie. Malheureusement, il ne rencontre que des gens aussi barrés que lui, si bien qu'il finit par croire ce que sa mère lui avait inculqué depuis tant d'années : "Buddy pas fait pour l'extérieur". Ca a été trop pour moi : du glauque, du glauque et encore du glauque. J'ai bien failli arrêter là le visionnage!


ACTE III - L'humanité se révèle
Et puis, Buddy monte sur scène, et on assiste à une vraie révélation. La performance de l'acteur est juste magistrale. C'est aussi le début de sa reconstruction, le début d'une vie pleine d'empathie, d'amour et d'espoir en l'avenir.
On comprend alors pourquoi chacune des monstrueuses minutes du début étaient nécessaires.


Bad Boy Bubby est un de ces films "coup de poing" que je ne suis pas prête d'oublier !

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le 5 mars 2016

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gcarmen

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