Je constate donc un 6,9/10...
Je suis toujours étonné de voir à quel point il en faut peu pour saitsfaire la plupart.
Beaucoup ont du crier au génie.
- Une mise en scène acceptable ?
- Une photographie planante ?
Réalisez-vous que les 20 dernières minutes du film sont consacrées à son interminable marche de l'empereur ?
Tempo, 2km/H durant 20mn !
C'est horriblement long et ennuyeux.
Étant en train de bouillir à la vue d'une note qui pouvait éventuellement les 30 premières minutes avoisinner un 6/10, notamment grâce à une BO envoutante et une intrigue relevée avec tous ces cobayes qui font le même rêve allant jusqu'à une potentielle matérialisation de celui-ci dans le réel (j'ai osé y croire, le synopsis cite le mot "terrifiant"), j'assistais à une lamentable descente aux enfers asphyxiant petit à petit un contenu de moins en moins crédible mais surtout de plus en plus soporifique, tels mes résultats scolaires allant du 1er timestre au dernier.
Et moi qui me demandais "mais comment vont-ils bien pouvoir se sortir de cette blague qui veut nous faire croire qu'elle a la ville pour elle toute seul durant cette douce nuit de somnanbulisme ?"
Pas un chat dans l'hôpital, pas une voiture à l'extérieur, la collègue qui laisse sa caisse en plein milieu de la route...
Je crois que le pire c'est que nous pouvons toujours spéculer sur ce qui est réel de ce qui ne l'est pas dans ce long métrage puisque les conditions qui régissent le concept font que rien n'a de concrète importance finalement.
On est pas plus avancer à la fin qu'au début.
On ne discute pas avec l'abstraction.
Facile la porte de sortie.
Finalement, avez-vous tout de même pu vous rendre compte que ce film est une boucle continuelle sans queue ni tête ?
Qu'il n'y absolument aucun élément qui justifierait un quelconque intérêt de le visionner une seconde fois ?
À moins d'organiser une soirée sous acide...
Tel un rêve effectivement, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes Mr Burns... sauf que c'est à nous de nous farcir son esprit tordu.
Tout ceci n'était en réalité qu'un fake.
C'est bien le cas de le dire.