Deux films, le même cataclysme, la même ville postmoderne disparue, le même immeuble vacillant. D'un coté, un dictateur manipulateur de l'autre un savant fou. D'un coté l'immense Lee Byung-hun, de l'autre le monumental Ma Dong-Seok. Des deux cotés, une jeune fille coréenne en détresse.
Si Concrete Utopia interrogeait avec intelligence et malice, le devenir de l'économie politique après la destruction de Séoul, Badland Hunters ne s'embarrasse pas d'analyses sociologiques finement poussées sur le devenir du Marxisme, de l'ultra libéralisme voire de l'espèce humaine dans un monde apocalyptique.
Ma Dong-Seok tape d'abord, et réfléchît après. Une version plus musclée de "Bonne nuit les petits" au pays du matin frais.
Depuis le succès de The Round Up ( 1, 2 et 3), ( porté par un scénario moins linéaire) l'acteur n'a pas son pareil pour distribuer bourre-pifs et autres amabilités. L'exercice est certes convenu mais plaisant à regarder.