Banco à Bangkok pour OSS 117 par Teklow13
Je vais parler des 4 OSS vus en même temps, car, même si la qualité varie malgré tout d’un épisode à l’autre, la série possède les mêmes qualités et souffre des mêmes défauts.
Déjà c’est marrant de regarder ces OSS maintenant, après avoir vu les films d’Hazanavicius. Je trouve du coup d’autant plus fort et intelligent l’exercice du pastiche et la subtilité dans les détails retravaillés. Ainsi, le grain de la photo, le découpage, les costumes, les décors naturels, le phrasé des acteurs, la posture des acteurs,… tout était déjà là, mais au premier degré, avec un ridicule involontaire. Malheureusement, l’effet nanar est drôle à certains endroits, mais dans l’ensemble je m’y ennuie très vite. De la même manière que je me suis toujours ennuyé devant la plupart des James Bond d’ailleurs. Surtout car l’intrigue ne m’intéresse pas, je décroche au bout de quelques minutes, je ne comprends rien. C’est d’autant plus vrai ici car l’écriture est particulièrement laborieuse et sans relief.
Mais du coup je m’intéresse aux autres éléments des films, ceux cités plus haut. Le point principal de ces films c’est pour moi le fait de filmer en décors naturels, ça donne leur un vrai charme. La Thaïlande, le Brésil, le Japon, … les lieux sont bien filmés, même si les habitants, eux, sont mal traités, avec un regard un peu raciste (ce que retranscrit très bien les OSS 117 2000’s). Mais, contrairement aux James Bond où l’action part dans tous les sens, ici on reste relativement concentré dans une même unité de lieu. Et le grain de l’image (les copies étaient très belles d’ailleurs), un grain que j’adore (celui des 60’s – 70’s, que l’on peut retrouver par exemple dans l’homme de Rio) lui donne un plus indéniable.
A part ça, bon, pas grand-chose, si ce n’est quelques scènes d’action, de combat à mains nues, les sous texte sexuels dans les dialogues, et les belles actrices. Mention à Mylène Demongeot.