Trop, c'est trop. Filmer des enfants dans leur intimité est déjà quelque chose de difficilement supportable, surtout quand on est en âge d'avoir des ados à la maison. Mais qu'une réalisatrice aille jusqu'à l'apologie de toutes les déviances actuelles, non. Dans ce film, Husson prend partie pour la maigreur, le sexe irréfléchi, et la non-contraception. Dans le dossier de presse que nous possédons, la réalisatrice avance qu'elle refuse de prendre position. Sauf qu'elle ne filme pas des adultes, mais des enfants. En cela, elle est totalement irresponsable. La fin, présentant Laetitia, toute contente de voir ses MST (attrapée en se faisant tourner comme une chaussette qu'on enfile, à 16 ans), va au-delà de l'insoutenable. La fillette, en voix off, déclare "de la pénicilline, une pilule du lendemain, et je retrouve le sourire". Husson, la réalisatrice, appuie cette ignominie en faisant baigner ce plan, le plus WTF de tous les temps, d'une chanson de Véronique Sanson. La parole choisie ? "Je ne regrette rien". Eh bien, nous souhaitons à Husson de pouvoir soigner ses gamins avec de la pénicilline, s'ils attrapent le sida.
Trop, c'est trop.


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MickaëlBarbato
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le 15 janv. 2016

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