Le dernier opus (Batman : Le Défi - 1992) fut considéré par certains spectateurs comme trop sombre, la Warner décida alors de confier la réalisation du prochain opus à Joel Schumacher (Chute libre - 1993). Terminé le côté glauque et gothique, si cher à Tim Burton (qu’on retrouve ici en tant que producteur), terminé Michael Keaton dans la peau de Batman, cette fois-ci c’est Val Kilmer qui endosse le costume de "l'homme chauve-souris" et nous voilà avec Batman Forever (1995), le troisième opus de la franchise remis au goût du jour (après un premier film en 1966). D’ailleurs, ce troisième opus se rapproche étonnamment du premier film des années 60 (le côté kitch avec ses couleurs criardes, transformant ainsi le film en un divertissement familial). Et comme dans le film de Leslie H. Martinson (celui de 1966), on retrouve du côté des méchants, un certain Sphinx (plus communément appelé "l'Homme-mystère"), appelé ici Edward Nygma (Jim Carrey). Sans oublier Robin (qui fait ici sa première apparition mais était déjà présent dans le film de 1966). Signalons aussi la présence au casting des méchants de Double-Face (Tommy Lee Jones) et du côté des gentils Chase Meridian (Nicole Kidman) et dans un rôle de moindre importance Sugar (Drew Barrymore).
Si Tim Burton avait fait un sans-faute avec Batman (1989) & Batman : Le Défi (1992), il faut bien avouer que l’on est vraiment très loin de ces deux productions Warner, ici le rendu s’avère bien trop coloré, flashy et déluré, on finit clairement par ne plus reconnaître Gotham City. Concernant les interprétations, on regrettera amèrement l’absence de Michael Keaton, le tandem Val Kilmer/Chris O'Donnell ne faisant clairement pas le poids (mais on verra bien pire dans Batman & Robin - 1997). Et concernant nos deux méchants de service, si Tommy Lee Jones nous fait ni-chaud ni-froid, Jim Carrey de son côté joue à fond le registre du clown de service (ce qui est loin de nous déplaire), on essayera tant bien que mal de faire abstraction des costumes hideux et de l’écœurement due à la surcharge de couleurs au niveau des décors.


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le 3 août 2012

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RENGER

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