le 3 mars 2017
Mauvais farceur, impitoyable tueur
« Toi, tu nous fais très peur, mais lui il nous terrifie. » Ces mots sont ceux de la pègre de Gotham, avec laquelle le Chevalier noir lutte pied à pied depuis toujours. Ils renvoient au caractère...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
The Killing Joke n'est pas une mauvaise adaptation.
D'ailleurs The Killing Joke n'est pas une adaptation.
Pour remettre dans le contexte, comme disent les acharnés de la retrospective, The killing Joke est, à la base, un graphic novel d'Alan Moore (loué soit son nom pour les siècles et les siècles, et qu'il gagne au loto) et de Brian Bolland (Que Cthulhu bénisse ses vertèbres, et qu'une fellation éternelle guide son âme), graphic novel donc qui décrit une énième lutte Batman/Joker.
Énième ? Pas tellement, car le Clown a dépassé toutes les frontières, et met Batman face à son pus grand ennemi.
Probablement l'une des meilleures histoires de Batman de tous les temps de tout l'univers, KJ méritait une adaptation à la hauteur.
Est-ce le cas ?
Meh.
Déjà, on s'ennuie une bonne demi-heure.
Certes, cela permet de développer la relation Batman/Batgirl (en les faisant coucher ensemble... Mwoui...) certes, cela permet d'introduire un méchant assez classe mais dont je ne rappelle plus le nom : appelons-le Jean-Michel Décontracté, vu comment il gère les situations de crise
"-Jean-Michel, les sbires de ton oncle nous attaquent - Ha ha ha, peu me chaud, cher acolyte, voici une bombe qui tombe à pic"
J'en passe.
Le problème se divise en deux points (J'aurais pu commencer là, mais j'aime les préliminaires) :
- L'adaptation du comics est un copié-collé qui n'ajoute rien, sinon le mouvement.
- Le prologue ne sert à rien, sinon à conforter Batgirl dans son statut d'objet sexuel et de victime.
Le comics décrit l'affrontement entre deux ennemis, d'un point de vue presque métaphysique, entre deux êtres mythiques, affrontement voué à se répéter jusqu'à la fin des temps (cf. la première et dernière case qui sont les mêmes) . Ici, avec le prologue, le sens se perd...
Reste la fin, qui conforte selon moi la théorie de Grant Morisson (les voix...), mais tout ceci reste mon humble avis...
Créée
le 29 juil. 2016
Critique lue 1.9K fois
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