Un film qui réinvente le film de Requins, cette idée de ne jouer que sur les plans rapprochés, la mer cachée par un brouillard, le requin réduit à une énorme mâchoire jouant sur les ombres et les lumières a travers l'eau, pour nous offrir le plus claustro et terrifiant film d'horreur de Requins.
La menace réduit à son plus simple appareil, pour nous renvoyer à nos peurs les plus primitifs, celle d'une mâchoire qui vient nous dévorer, pas besoin de se trouver en pleine mer, pour repenser à ces moments ou l'on avait peur de quelque chose sous lit, la créature de ce film en ait la parfaite représentation.
Que dire de l’éclairage qui donne une colorimétrie à la mer, qu'aucun film n'a pensé à utiliser dans un film tout court, et dans un film de requin en particulier.
Ces visions teintée de bleue, de vert, de jaune et autres nuance, nous donne l'impression de suivre un cauchemar éveillé. Jamais la sensation d'onirisme nous a parut aussi prégnant, que le réveil par les attaques de Requin nous ramène à une réalité glacée, avant que les couleurs de l'eau viennent se charger de nous endormir petit à petit, jusqu’à la prochaine attaque.
Nous suivons un cauchemar, nous survivons avec les malheureux, et nous frissonnant aux attaque d'un requin, aux allures surnaturelle.
BEAST OF WAR donner clairement à Kiach Roache-Turner, le titre réalisateur prometteur dans le domaine de l'horribe après le très réussi STING, qui a eu le malheur de passer inaperçu aux profit du sur estimé VERMINES