Le Minotaure dévoré
Deux documentaires sortent, cet automne, en France, prenant pour objet la figure fascinante du maître suédois. Mais ce documentaire a l’avantage sur son prédécesseur, « À la recherche d’Ingmar...
le 25 oct. 2018
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Si, comme moi, l’on ne connaît de Bergman que ses films, on ne peut que s’instruire devant un tel documentaire. En revanche, je suis moins certain que les initiés apprennent beaucoup. Reste pour eux les nombreux témoignages ainsi que les extraits d’interviews, dont j’imagine que certains sont inédits.
Les deux heures de temps sont plus ou moins divisées en thèmes distincts (enfance/rapport aux femmes/autoritarisme...). On peut déplorer malheureusement l’absence d’approfondissements. Par exemple, sur les sympathies pro-nazies de Bergman durant la guerre. On attendait pour le moins quelques explications, mais en vain. Le film adopte le plus souvent la neutralité de la caméra enregistreuse et se passe d’interprétations et de théories. Un parti prudent sans doute mais au final qui nous laisse sur notre faim.
Autre petit travers : les nombreux témoignages hagiographiques, lassants à la longue.
Malgré ces deux réserves, l’ensemble est globalement plus intéressant que la moyenne des productions du même type. C’est du sans doute au caractère « monstrueux « et fascinant de la personnalité de Bergman.
Créée
le 3 août 2024
Modifiée
le 26 mars 2025
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le 3 août 2024
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