Le magique univers de Tim Burton, l'enivrant conteur

Edward Bloom aime vraiment raconter des histoires. Il aime tellement ça, qu'il n'a pour son fils, pas de personnalité propre. Alors que son père est proche de la mort, celui-ci tente de partir à la recherche de son père. Il s'aperçoit que l'homme des histoires n'est pas si loin de l'homme qu'était son père.

Big Fish est un film séduisant, charmant. L'univers complètement magique nous transporte avec poésie dans la tête de cet Edward Bloom dont l'imagination absolument débordante nous passionne. Entre la magnifique ville de Spectre, le cirque imaginaire et la dure guerre, le film est centré sur l'amour inéluctable -enfin...presque ! - d'Edward pour Sandra.
Doté de talents énormes et d'une certaine chance dans ses malheurs successifs, Edward est un personnage attachant. Interprété de manière tout à fait juste par Ewan McGregor, tellement gentil et souriant qui participe grandement à la réussite d'un film enchanteur. Et il en va de même pour tous les personnages de ce comte envoûtant. Alison Lohman et Helena Bonham Carter en tête.

Mais si les épisodes qui se suivent nous enivrent, ils ne nous fascinent pas tant chacun parait simple et gentil. Le film, dans sa partie narrative, présentée sous forme de comte, est dénuée de tout malheur. Si la mort future d'Edward paraît nous ramener à la réalité, le film prend un aspect simpliste, gentillet;
Enfin, les épisodes se suivent, ne se ressemblent pas mais il n'y a pas de réelle connexion entre eux. Comme une successions de petits contes narratifs dont les personnages seraient les mêmes et nous ne sommes pas vraiment transportés. Peut-etre quún travail plus approfondi sur la musique aurait pu etre fait.

Big Fish ou l'histoire de l'homme qui vivait dans ses histoires nous transporte dans l'univers fascinant et exquis de Tim Burton. Mais pour une fois, du côté clair et non du côté sombre que l'on associe généralement à Tim. Et ce pour notre plus grand plaisir bien que le côté sombre de Burton reste notre préféré.

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le 7 juil. 2012

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Thomas_Dekker

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