le 16 avr. 2025
Un aller simple pour nulle part
Initiée par Bitto Albertini, la série des «Black Emanuelle» (avec un seul «M») se poursuit ici devant la caméra de Joe D’Amato, l’un des papes du cinéma d’exploitation italien des années 70, 80. Une...
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Initiée par Bitto Albertini, la série des «Black Emanuelle» (avec un seul «M») se poursuit ici devant la caméra de Joe D’Amato, l’un des papes du cinéma d’exploitation italien des années 70, 80. Une série érotico-opportuniste, produite pour profiter du succès international du film de Just Jaeckin avec l’inoubliable Sylvia Kristel.
A la différence de sa «cousine» néerlandaise, l’actrice indonésienne Laura Gemser incarne elle, une journaliste indépendante et libidineuse, à la recherche de nouvelles expériences érotiques à travers le monde. Elle débarque ici dans un premier temps à Bangkok avec l’un de ses nombreux amants (interprété par Gabriele Tinti, mari de Laura Gemser à la ville) dans l’espoir d’interviewer un prétendu roi, avant de poursuivre son world tour à Casablanca. L’occasion de faire de nouvelles et nombreuses rencontres dans un cadre exotique. Autant le dire tout de suite, notre belle reporter ne fera jamais son interview et passera plutôt son temps à profiter des plaisirs charnels et des beaux paysages de la Thaïlande et du Maroc
Obligé de faire avec un scénario aux abonnés absents (le film ne raconte absolument rien), D’Amato alterne laborieusement scènes érotiques et plans touristiques sans aucune inspiration. On s’ennuie très vite à suivre les pérégrinations de cette pseudo journaliste qui passe son temps à se dénuder pour un oui ou pour un non.
Pire ! Monté n’importe comment, l’ensemble n’a aucune cohérence. Des personnages apparaissent puis disparaissent sans justification, on a l’impression d’assister finalement à une banale compilation de saynètes pauvres et mal filmées.
Seuls les superbes décors naturels retiennent finalement l’attention, magnifiés par la très belle photographie de D’Amato himself (rappelons qu’il était un excellent chef opérateur).
Sorti en France à la fin de l’année 1976 sous le titre «La Possédée du Vice», le film est alors «enrichi» de nombreux inserts «hard» issus d’autres productions, voulus par le distributeur. Il ne sera présenté dans sa version originale (soft), retitrée au passage «Black Emanuelle en Orient» qu’en 1982 lors de sa ressortie.
Créée
le 16 avr. 2025
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le 16 avr. 2025
Initiée par Bitto Albertini, la série des «Black Emanuelle» (avec un seul «M») se poursuit ici devant la caméra de Joe D’Amato, l’un des papes du cinéma d’exploitation italien des années 70, 80. Une...
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