Black past
5.8
Black past

Film de Olaf Ittenbach (1989)

C'est pas très bien foutu, le scénario est surtout un prétexte à du gore... mais qu'est-ce que c'est généreux ! Il est difficile de trouver un tel élan de générosité dans les films d'horreur mainstream d'aujourd'hui.


Mais c'est vrai que l'histoire est naze. Cet histoire de possession n'a pas tellement de sens mais bon, l'auteur développe au minimum et exploite ses queqlues éléments clés comme il faut pour donner l'illusion que tout va bien. L'on trouve quelques idées loufoques qui font bien rire, des idées gore bien trouvées ou bien pompées (parce que bon ça fait vraiment penser à Evil Dead).


La mise en scène est fauchée comme pas possible, mais ça reste bien foutu : le découpage est convaincant, parfois inspiré avec des plans marquants, parfois assez plan-plan voire maladroit, ce qui peut provoquer du rire (genre la copine qui se fait écraser) ; le montage est bien rythmé, avec des cuts quand il faut pour rendre un effet plus saisissant ou au contraire renforcer une maladresse et provoquer le rire. Les effets spéciaux sont plutôt chouettes, on sent que tout le fric est parti là-dedans, avec des tas de têtes coupées, et un acteur principal (le réal) assez courageux pour toucher ses yeux avec divers accessoires, afin que l'illusion soit la plus parfaite possible.


Il y a un truc qui m'a fait marrer, je ne sais pas si c'était volontaire ou non : le personnage principal (campé par le réal) a un côté un peu androgyne : torse nu, pas très athlétique, il a des petits seins, avec son mulet assez long à l'arrière, ça fait parfois très efféminé. Ajoutez à cela quelques poses en slip assez suggestives (ç'aurait été une final girl, on aurait presque parlé d'une métphore du viol) et quelques plans (involontaires?) sur son cul. C'est assez drôle. Je me demande si le réal es thomo ou pas du coup.


Bref, un petit film d'horreur très imparfait, mais diablement généreux.

Fatpooper
7
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le 16 juil. 2022

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Fatpooper

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