Des enfants assassinés qui parlent au téléphone, un tueur vengeur, des cauchemars plus vrais que nature… voilà le résumé de ce qui vous attend dans Black Phone 2.
Faut-il pour autant blacklister ce second opus ?
Honnêtement… oui. Parce que c’est pas dingue du tout.
On sent clairement que c’est une adaptation tirée d’un roman juste pour se faire un peu d’oseille, sans vraie ambition derrière.
La réal est correcte, l’ambiance réussie, mais on s’emmerde fort.
La surprise du premier (les morts qui appellent au téléphone) n’a plus aucun impact.
Alors, qu’est-ce qu’il reste pour surprendre ? Et ben… rien.
On se retrouve avec un espèce de remake fadasse de Freddy : les griffes de la nuit, avec un tueur sans charisme qui vient torturer ses victimes dans leurs cauchemars.
Et le pire, c’est qu’il arrive à les blesser gravement, mais personne n’a l’air de trouver ça bizarre : les personnages continuent de gambader oklm après s’être fait découper façon toupie Beyblade. Curieux. Nul.
Je vais pas m’étaler davantage : c’est un divertissement très moyen, avec deux-trois idées sympas, mais une mise en scène molle, plate et sans saveur.
BLACK PHONE 2 aurait mieux fait de raccrocher au premier épisode, parce que cette suite n’apporte rien, ne se réinvente jamais, et ressemble plus à un remake low-cost de Freddy Krueger qu’à une vraie proposition artistique.
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