Après Traquée ,Ridley Scott revient au polar en 1989 et rejoue le thème du flic étranger plongé dans un milieu qu'il ne connaît pas. Le scénario est peu original et sent un peu le déjà vu surtout après L'année du dragon de Michael Cimino. Voici donc un film policier saupoudré d'action typique des années 80/90. Film mineur dans la filmographie du réalisateur , Black rain nous fait passer quand même un bon moment. Force est de constater que Ridley Scott sait filmer les villes avec un réel talent. Certains plans rappellent Blade runner ou Alien et leurs univers. La ville d' Osaka froide, pluvieuse et éclairée aux néons fascine le réalisateur. Notre homme adore les mégapoles, leurs néons et tous les décors naturels urbains. Le film est très classique dans son traitement. Plutôt petit film pour cet énorme réalisateur mais efficace et agréable à suivre. Dans le genre choc des cultures d'un flic ricain perdu en pays étranger, Black rain est un bon polar, type années 80. Cette histoire d'un flic New-Yorkais avec son collègue qui escorte un prisonnier jusqu'au japon pour le remettre aux autorités n'évite pas les clichés . Le flic américain a le look un peu trop "cow-boy" et le flic Japonais s'avère trop remplit d'honneur et coincé.Il faut avouer quand même que le blouson en cuir, le lever du soleil sur New-York, les poursuites en moto et la sublime musique d' Hans Zimmer, pour qui a grandit dans les années 80, ça le fait ! Black Rain se place donc comme un bon polar américain un peu trop sombre peut-être dans son traitement de l'image. Et la séquence finale dans les rizières fait du bien! Dernière remarque sur l'affiche française bien plus jolie que l'américaine!!