Blade Runner par Sam Lowry
Un film culte. Un mythe. Un chef d'oeuvre de la Science-Fiction. Un des plus grands films de tous les temps. La première fois que l'on a vu Blade Runner Martin et moi, c'était il y a un peu plus d'un an. Martin avait peu aimé, j'étais perplexe. Je n'avais pas bien compris le film mais quelque chose me disait que mine de rien, il y avait quelque chose. Je l'ai revu seul quelques mois après et j'ai pu comprendre à quel point ce film était grandiose. Récemment, après avoir acheté un coffret avec toutes les versions à l'intérieur, nous l'avons revu ensemble et avons été définitivement conquis.
Bref, Blade Runner c'est quoi ? Au départ un livre de l'écrivain Philip K Dick, "Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?" Après un gros travail sur le scénario Ridley Scott réalise le film avec une équipe au chox : Harrison Ford, étoile montante du premier Indiana Jones et de Star Wars et Rotger Hauer à la distribution ; Vangelis pour la musique originale (mon dieu quelle BO merveilleuse !) et Jordan Cronenweth pour la photographie... Quelle est l'histoire ? La conquête de l'espace a commencé et les humaisn créent un nouveau type d'androïdes, les réplicants, chargés d'assister les humains sur les colonies spatiales. Mais une catégorie de réplicants, les Nexus 6, sont interdits sur Terre sous peine de mort. Los Angeles, 2019, Rick Deckard un flic de l'unité Blade Runner chargés de l'arrêt et de la mise à mort des réplicants nexus 6 sur Terre, reçoit l'ordre d'en traquer 5. Construit sur le scéma des films noirs des années '40 (détective, atmosphère urbaine oppressante, femme fatale), Blade Runner repousse les limites de la SF, bercé par une musique onirique, construit une ambiance hallucinante et fait une extraordinaire analyse de l'identité humaine, une réflexion sur l'esclavage, la métaphysique et le droit à la rebellion. Blade Runner fait partie de ces films qui ont su à la fois créer une ambiance bien à eux, livrer une analyse très intéressante et faire un film qui dépasse les limites de l'imagination, rempli de scènes d'anthologie.
Un des films de ma vie, ni plus ni moins.