Blade Ruinneur
Denis Villeneuve est un metteur en scène qu'on apprécie. Sicario, Enemy, Premier Contact... la plupart de ses œuvres sont puissantes, et on sait le bonhomme capable de mettre une beauté plastique...
le 4 oct. 2017
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40
Je voyais des notes dithyrambique passer dans mon fil SensCritique, et vas y que jte colle du 8, et vas y que j't'enfourne du 10...
Donc forcément, je suis hypé ! Je m'attends à une digne suite, à un putain de film...
Et bin putin... Tout ce foin pour ça ?
Alors, petite contextualisation des conditions : nous sommes une semaine après la sortie (oui j'ai mis du temps à écrire ma critique afin d'avoir un peu de recul), la salle de cinéma est de taille moyenne, la salle est quasiment vide, nous sommes un vendredi soir.
Nous en sommes à une heure et demi de film, il y a quelque longueur, ça ne décolle pas des masses, je vois le type de devant sortir son téléphone, et dire à voix "pas si basse que ça" << ptin y'en a encore pour une heure et demi... >>. Sur ces paroles, je vois le couple s'en aller... Quelque minutes plus tard, un deuxième...
Alors, ouais, le film dure 3h, et pas 3h où ça raconte quelque chose hein, 3h de contemplation... Ha bah je vous le confirme, ils sont joli les décors hein, m'enfin 3h de ça, merci bien mais je prendrais pas de dessert hein !
Je vous passe les détails sur le scénar, qui sont d'un misérabilisme apitoyant... C'est nul ! Mais c'est nuuuuuuuuul ! Et pourtant y'avais de la matière ! On sent qu'ils avaient envie de faire quelque chose, mais ils ont du ce dire que, bon, ils avaient pas 3h de plus devant eux...
Je vous ai dit à quel point le rythme était lent ?
Le film nous fait un peu le coup de "HER" (j'ai pas envie d'épiloguer sur le sujet, ça me déprime tellement ce point est à chier).
Je passe également sur "l'antagoniste" complètement transparent (comme ses yeux d'ailleurs) et sur le service de "police" où on rentre comme dans un moulin (et où l'on peux assassiner des gens sans être inquiété outre mesure...)...
Je note d'ailleurs que, de mémoire, on avait une omniprésence de Kanji chinois dans le premier, tandis que ce sont des Kana Japonais que l'on voit de manière omniprésente dans cet épisode, non ? Enfin j'trouve ça marrant quand même moi.
Quelques plans-séquence qui me font penser à Dread (le remake de Judge Dread).
Bon, sinon, à part le scénar néantissime et les longueurs due à l'étirement de la déformation spatio-temporelle causé par un trou-noir passant à proximité du réal, qu'en dire d'autre ? Bah à part ça, "ça va". Bon j'me souviens plus de la musique mais j'me souviens m'être dit que "ça allait" (le son était beaucoup trop fort dans la salle par contre... J'avais les doigts dans les oreilles pendant tout le film, j'avais oublié mes boules quiès...).
Et puis esthétiquement, le design tout ça, franchement ça va.
Ha oui, j'allais oublier : c'est quoi cette obsession pour les nichons ? Etait-il vraiment nécessaire d'en coller partout ? Nan mais, dites moi, parce que là c'est un festival ! Ya du nibar toute les 3 minutes là les mecs ! Ho ! Sérieusement !? Faites un effort bande de gros crados libidineux...
Bref. Une suite "moyenne", à classer dans la catégorie "ce qu'il ne faut pas faire pour une suite".
5/10, rajoutez un point si vous rêvez d'avoir votre propre sextoy-vivant-esclave vous aussi.
Rajoutez deux points si 60 minutes de nichon pour 120 minutes de vide ça vous semble un bon compromis.
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Créée
le 16 oct. 2017
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