6,5/10
La sévérité de la moyenne des notes senscritique vient-elle indiquer le mépris banalisé de l'actrice Kristen Stewart, la lassitude des platitudes romantiques dont chaque film hollywoodien se sent obligé de nous gorger, comme des petites touches d'humour déplacées dont les nains sont ici les vulgaires porteurs ? Ne peut-on reconnaître que dans l'éviction du triangle amoureux et la naissance d'une princesse Disney à l'aventure des curiosités inattendues et bienvenues ? Avec la mise en valeur de Charlize Theron, autrement plus réussie dans sa froideur vulnérable que dans la suite par exemple, c'est principalement le choix d'une colorimétrie froide qui m'a frappé dans Blanche-Neige et le Chasseur, parce qu'elle conférait aux scènes d'action une touche de réalisme et par-là un sens épique que je ne retrouve plus souvent dans le déferlement d'effets spéciaux et la sur-saturation invariable des séquences similaires dans les films américains, et qui en font pratiquement un hapax, en son temps et dans la filmographie de Sanders, dont il suffit de voir le peu de charme graphique du Ghost in the shell pour constater qu'il a perdu quelque chose.