Il faudra un jour que quelqu'un se penche sur la carrière de Joël Schumacher avec une question : Y-a-t-il vraiment un sens, un fil rouge à sa filmographie ? Et si il y a un sens (parce qu'entre gros divertissement et films orienté "justice personnelle", on a déjà deux gros corpus thématiques, c'est déjà ça) qu'est-ce qu'on fait du présent Blood Creek?
Passés ces interrogations, on pourra toujours le classer avec d'autres films à base de « Vestiges Maléfiques du 3ième Reich », un sous-genre bien représenté dans le nanar. Et il ne dépareillera pas : Direct to video tourné en Roumanie, affublé d'un scénario tantôt convenu au possible, tantôt complètement crétin, avec une réalisation au fraises (on ne voit rien la plus part du temps,et ce qu'on voit et laid et fait toc), illisible et approximative. Bref, c'est moche, risible tant ça se prend au sérieux, avec par-dessus le marché un sous-texte à base de GI's revanchard « Ouais, on s'est planté en Irak, mais on va sauvé le monde des Nazis. Again.».
On se demande franchement comment Heny Cavill et Michael Fassbender, à l'époque en pleine hype, ont pu venir se fourvoyer là-dedans, et Schumacher avec eux...