Le guide du roublard
Une crise de conscience à frappé le cinéma quand au sort de l'Afrique et au rôle des occidentaux dans ce destin tragique. Cela a donner les excellents, pas pour les mêmes raisons, The Constant...
le 10 mai 2010
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8
Oui, il faut passer outre les nombreux symptômes de la machine hollywoodienne qu'est ce "Blood Diamond" : les tics techniques du cinéma US grand public (champs/contrechamps à gogo, musique surlignant abondamment les situations), et les passages obligés d'un scénario convenu (la romance entre les stars, la rédemption finale du "bad boy", la conclusion édifiante permettant de faire la morale au spectateur qui continuerait - le malheureux - à acheter des diamants sans s'inquiéter de leur provenance). Le reste, c'est-à-dire l'interprétation, et la force avec laquelle Zwick décrit sans manichéisme le chaos africain, force l'admiration : "Blood Diamond" est un film réussi, parce que DiCaprio y trouve son premier vrai rôle adulte, et est fantastique de la première à la dernière de ses scènes, et parce qu'il nous donne à voir, sans tomber dans le spectaculaire ni la fascination pour la violence - deux travers habituels de ce type de cinéma - l'horreur du massacre sans fin des innocents. [Critique écrite en 2007]
Créée
le 5 sept. 2014
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9 j'aime
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le 10 mai 2010
53 j'aime
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"Diamonds are A girl's best friends" chantonnait notre belle Marilyne qui s'y serait reprise à deux fois après avoir vu ce film. Alors oui, cette grosse machine américaine qui fait pleurer dans les...
le 26 août 2011
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le 1 oct. 2010
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Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
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le 15 sept. 2020
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Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
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