En cette année 2016, nous retrouvons un nouveau film d’action réalisé par Jean-François Richet, lauréat du César du meilleur réalisateur pour la première partie de Mesrine, l’ennemi public numéro 1. À l’affiche, Mel Gibson. Avec ça on s’attend en voyant le poster, à un énième thriller des plus simples artifices et mécanismes scénaristiques.
Et c’est bien le cas au début avec l’introduction de notre personnage principal et de l’arrivée soudaine de sa fille.
Dispersant ses quarante premières années d’existences, John Link a dû connaître tous les vices parmi lesquels la drogue, l’alcool, et divers crimes. Après quelques années de prison, ses vices passés sont bien derrière lui, une vie qu’il a abandonnée au profit d’une vie simple retirée dans le désert. En conditionnelle, Link est condamné à vivre une vie banale de tatoueur dans sa caravane. Mais tout cela change avec l’arrivée de sa fille plusieurs années après sa disparition du foyer maternel. Elle est pourchassée par des membres de Cartel de la drogue. Il est prêt à tout abandonner pour sa jeune fille et surtout à se débarrasser un par un des poursuivants…


Alors qu’on se le dise, ce film n’est pas révolutionnaire dans son genre. C’est une série B caractérisée par un scénario simple, des explosions/rafales de tirs et surtout un second degré à chaque réplique. La caméra à l’épaule adoptée par Richet au sein de ce désert frisant la paix lors des couchers de soleil est comme le reste, efficace et contribue à l’explosivité du film. De la même manière, pour son énième retour dans le genre, Mel Gibson est charismatique et nous prouve comment il a pu être l’un des chouchous d’Hollywood.


Le film qui ressemble à certains moments à un road-trip, prend vraiment aux tripes. Légèrement superficiel de ce côté là, la redécouverte entre les deux personnages au cours de leur fuite est pleine de surprises.
Ces éléments nous rappellent qu’il y a des films sans prétention qui sont là pour divertir, l’objectif premier du cinéma. Le film peut par moments dépasser son genre notamment lorsqu’il évoque le thème de l’immigration. Je suis parti pour aimer ce film, et c’est bien le cas car c’est un film agréable, cohérent et qui boucle sa boucle. Et merci Mel !

Irénée_B__Markovic
7

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le 11 sept. 2016

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Ikarovic

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