UN PUR KIFFE.

Bohemian Rhapsody ou l'histoire d'une légende du rock des années 80'.

Du premier au dernier acte, on se sent - joyeusement envouté et captivé à en devenir gay - comme prit dans sa vie telle une petite souris. Cet extraordinaire hommage manquerai de superlatifs pour le définir à sa juste valeur. Qu'il en aille de bons ou de mauvais superlatifs. Mais je vais me concentrer sur le positif. Car oui, ce film sur la vie de Freddie Mercury est un hymne au bonheur. Et au malheur de se dire que l'on est pas né à la bonne époque. Enfin, en ce qui me concerne.

Bien heureux fut le fan que je suis, de découvrir alors que l'on pouvait faire ça aussi bien au cinéma. YouTube c'est bien - un film de 2 heures 10, c'est mieux! Reproduire tant de choses, de détails avec une telle perfection que l'on y croit à 100%. Et... justement c'est trompeur. Ne vous fiez jamais à un biopic. Car, merde, c'est beaucoup trop romancé. Mais tant pis, ou tant mieux.

Il y a de belles prouesses. Les décors par exemple: Grandioses! A l'image du stade de Wemblay reconstitué pour le film du fait qu'il n'existe plus à ce jour.
Ou encore, les costumes: Seraient-ils les originaux? Fort de constater grâce aux archives YouTube notamment, qu'ils sont intensément similaires à ceux de l'époque.

Puis, les chansons et l'intensité de leur interprétation. Car oui, les chansons ne sont pas les originales chantées par Freddie et Queen. Ici, c'est l'excellent Marc Martel qui en est l'interprète. D'ailleurs, en parlant chansons... Quelques erreurs sont à noter cependant.

Firstly: "We Will Rock You" a été écrite pour sortir sur 45 tours le 7 octobre 1977 et non en 80' comme le laisse suggérer le film. Bref, ce n'est qu'une anecdote. De plus que les dates données dans le film sont parfois approximatives tant elles sembles précises. Paradoxal!

Un peu comme cette scène où Freddie et Queen semblent mettre fin à leur contrat avec le label EMI suite à leur album où l'ovni "Bohemian Rapsody" en est le single. En réalité, les différents avec ce label existaient bien, seulement, Queen a poursuivi la collaboration avec EMI pour - et bien des années après - cet album. Poésie - retournement de situation - Modification volontaire - Amélioration de la vérité pour plaire à un naïf public. Bref, un film tiré de faits réels ;-)

Freddie était une terreur dans la vie et le film semble en décrire une partie. Oui, une partie seulement! Tant pis, tant mieux dans ce cas. Ensuite, le film dépeint une situation de cassure où Freddie est perçu comme un déserteur, un infidèle au groupe. Mouais, c'est du Fake! Freddie n'était pas le seul à faire des caprices égocentrique. Chaque membre du groupe Queen a tenté sa carrière solo. A commencé par Roger Taylor, le batteur de Queen - qui de 1977 à 1991 a enchaîné les projets solo ou avec d'autres groupes et ce, tous les 3 ans. Puis, Brian May. Le guitariste de Queen qui se lance dans un projet avec Eddie Van Halen en 1983. Sans oublier le bassiste John Deacon qui en 1986 sort un projet en solo aussi. Alors! Dexter Fletcher, ça te la coupe?

Ah oui, Bryan Singer n'a pas réaliser le film au fait. Il s'est retiré du projet du fait d'un différent avec l'équipe du film. Vous le saviez? Non parce que sur la pochette du DVD il est crédité comme étant le réal' mais c'est faux. Voilà voilà.

D'ailleurs, pour reprendre avec Queen. Moins d'un an sépare Freddie du groupe avant de lancée une tournée avec l'album de 1984 "The Works". Il ne sort sont premier album solo qu'en janvier 85. En effet, le film semble nous montrer plusieurs années de coupure avec le groupe. Il n'en est rien. 6 mois tout au plus. Enfin, pour en être certain faudrait lui demander. Mais, on s'en fout car...

... Car c'est ainsi que Queen, absolument ready to go enflamme le 13 juillet 1985 les planches du Live AID. A cette époque, Freddie n'a pas le Sida. Où du moins, il ne le sait pas encore. Voyez comme les biopics sont trompeurs!!!

Fin 86', les fans soupçonnent la maladie, en 87', il se fait recensé comme étant séropositif mais ne l'assume pas en public. Queen perdure encore une année sur les planches avant que Freddie ne sombre peu à peu. Jusqu'à ce fameux 22 novembre 1991 où il annonce publiquement qu'il est porteur du virus du SIDA - Il décèdera le lendemain, d'une pneumonie. Seul. Dans sa chambre. Une perf° dans le bras, un joins entre les dents et la main sur la bite. Ou juste d'une pneumonie. Enfin, je n'y étais pas donc j'en sais trop rien! Bref.

J'oublie certains détails du film où la réalité s'est changée en conte de fée pour le bien du tournage et de l'honneur de Farrokh Bulsara. Mais bon... C'est un bel hommage et le tout est un graal qui se finit bien tristement pour l'homme à l'origine de ce projet fou et ambitieux. Freddie. Ahhh Freddie. Tu es l'une des plus belle chose qui soit arrivé au rock et à la musique toute entière. Ton amour de la musique envoute tout ceux qui t'écoutent et ça s'est ressentit comme lors de ce concert pour L'Afrique que j'ai eus la chance de vivre hier soir dans mon fauteuil. Frissons garantis!

Un pur kiffe. Alors merci à toute l'équipe du film et notamment à Rami Malek qui a tenu le rôle avec splendeur. Malgré qu'on lui ait foutu des pu****n de prothèses dentaires abusivement abusées.

Vive Queen et vive la musique!