Bones of Crows n'est pas le biopic, mais il s'inspire de faits réels et de la réalité des enfants autochtones qui ont été enlevés pour être emmenés dans les pensionnats tenus par des communautés religieuses entre 1831 et 1996 dans les contrées canadiennes à travers la vie de Aline Spears (qui n'est une personne qui n'a jamais existé) mais qui raconte le parcours du combattant de cette communauté. Dans Bones of Crows, on peut retrouver la dureté de ces pensionnats comme le racisme insoutenable et des scènes d'humiliation. Effectivement, on peut clairement regretter les flashbacks qui débutent par la vie adulte du personnage à ces fameuses années de son enfance. Ce n'est pas évident à suivre, il y a beaucoup de contenus, mais malheureusement, on peut se poser une question pour laquelle le film n'a pas été retranscrite sur une série - qui serait plus prenante, plus attachée à cette non-linéarité dans le récit mais, surtout, et de manière globale, le traitement du film est beaucoup trop chargée et l'histoire de ces centaines de milliers d'autochtone mérite plus de temps pour présenter les ravages qu'ils ont subi. Par ailleurs, la fin avec la musique essaye d'ajouter un drame aux drames, ce que je trouve absolument trop intéressé.