Contrairement à ce que le titre de cette critique laisse penser, on retiendra bien des choses de ce premier film de Wes Anderson.
Co écrit avec Owen, mettant devant la camera les trois frères Wilson, Bottle Rocket se laisse regarder sans déplaisir, malgré quelques temps, non pas mort, mais manquant d'énergie.
Car oui, ce film contient beaucoup d'énergie. Anderson n'est pas dans la recherche systématique de la construction de ses plans qu'il appliquera plus tard.
Il filme avec beaucoup de légèreté, d'aisance et dans le mouvement.
Le scénario comporte ses hauts, ses bas avec des points forts comme la rencontre entre Anthony et Inez, l'evasion d'Anthony aidé de Dignan et le braquage final. Ahahah qu'est ce qu'on se marre d'ailleurs pendant ce grand moment de n'importe quoi.
On a toujours droit à une musique très présente.
Owen est pas mauvais en chef d'équipe un peu borderline, Luke est plus dans un rôle facile par ailleurs.
Voilà je voulais saluer cette débauche d'énergie qui vous laisse un sourire sur les lèvres (ça devient une habitude devant ses films), alors je le laisse à 7.
Bien sûr aujourd'hui je ne suis pas surpris de penser qu'on pouvait déjà attendre du bon de Wes Anderson, puisque c'est tout ce que j'attends de lui mais après l'avoir découvert autrement, avec ses manières, sa façon de faire qu'on retrouvera méthodiquement. Qui sait si à force, cette façon de faire des films ne finira pas par nous faire dire qu'il lui manque l'énergie de ses débuts.