Ados united.

L’adolescence n'est pas la phase la plus facile à aborder pour ces jeunes gens ni pour les adultes qui les entourent. Le film se passe un jour de colle dans une salle qui voit se réunir 5 profils différents d'ados. On a le sportif, l'intello, le rebelle, la coincé, et la fille populaire. Bon c'est une réunion des emblèmes du collège, on est en plein dans les clichés d'ados. Mais bon l'ado s'exprime de façon caricatural, aussi bien dans son langage que par sa manière de se vêtir. Toute la première partie qui voit la grande gueule rebelle attaquer les autres est bien trop longue, pour tout dire à 1h de film j'ai bien failli stopper la lecture. Ce mauvais garçon dresse le portait de chacun en appuyant sur le vernis qui cache la part invisible de ses petits camarades de colle. Il est difficile de ne pas dire que l'adolescence n'est pas reflétée comme il se doit, avec ses failles, ses questionnements, et avec toute la débilité qui va avec. Mais le film pendant tout son début est presque aussi pénible à supporter que l'humeur d'un ado incompris. Les questionnements sur la sexualité et sur la place que ces ados occupent sont présents, mais il ne sort que peu de choses intéressantes de ces révélations d'ados. Globalement breakfast club est aussi chiant qu'une journée d'ados que l'on passe à trainer sans savoir quoi faire. Ça se termine comme il se doit, les contraires vont s'attirer et ses inconnus(qui sont pourtant dans le même collège) vont devenir les meilleurs amis du monde.