Le cinéma n'a plus grand chose à raconter. On répète de vieilles réussites, on sort de leur torpeur à grand coup de dollars des acteurs retraités (Renée Zellweger, pas vue depuis 10 ans) et on présente (pour la 4ème fois) la même histoire.
Une introduction incroyablement longue (20 minutes) permet de rappeler aux spectateurs non assidus ce qu'il s'est passé depuis 24 ans (le premier opus date de 2001). Ce qui pourrait être fait en cinq minutes est donc artificiellement rallongé, et tire dangereusement sur la corde nostalgique en répétant nombre de scènes du film original. Le tout en moins drôle, puisqu'on est ici sur la thématique du deuil, et qu'on va souvent avoir le cul entre deux chaises entre tentatives d'humour et émotion. Dommage, il y avait enfin matière à raconter une nouvelle histoire autour du décès de Darcy.
Mais que nenni, Michael Morris nous pond une énième comédie romantique avec le quatrième triangle amoureux et la quatrième résolution sous le sapin. Surtout il étire jusqu'à l'épuisement un film qui fait mine d'avoir changé mais qui est en fait le même que ses trois prédécesseurs. Les conclusions successives m'
Si la plus grande critique que je puisse lui faire est de s'appeler Bridget Jones (écrivez de nouvelles histoires bordel !), j'ai également trouvé le film ennuyeux, jamais drôle et en décalage avec son temps (tinder pour les quinca, c'est çà la nouveauté ?). À zapper, donc.