Après séance – Vu le 13/12/2019 (J10)


Edward Norton fait partie de ces acteurs faisant quasiment unanimité, aussi bien auprès de la presse que du public. Il entame sa carrière cinématographique en 1996 (seulement) et décroche dès son premier film une nomination à l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle avec Peur primale. Il enchaine ensuite les projets, des bons et des moins-bons, et tient notamment le premier rôle dans plusieurs œuvres considérées aujourd’hui comme cultes : American History X, Fight Club ou encore La 25ème heure. Woody Allen, David Fincher, Spike Lee, Ridley Scott, Wes Anderson, Alejandro González Iñárritu… Sa filmographie est parsemée de metteurs en scène impressionnants. Seulement voilà, côtoyer de grands réalisateurs c’est bien. En devenir un, c’est mieux.


Porté par sa nomination à l’Oscar du meilleur acteur pour son rôle de Derek dans American History X, Edward Norton s’essaye à la réalisation en 2000 avec la comédie Au nom d’Anna (Keeping the Faith en VO). Et ce n’est que 19 ans plus tard qu’il remet le couvert avec Motherless Brooklyn.


Brève aparté : Je regrette un peu la traduction française anglicisée Brooklyn Affairs qui n’a pour but que d’orienter le spectateur français vers le genre du film au cas où il serait trop bête pour comprendre. Le titre original Motherless Brooklyn renvoie directement au roman de Jonathan Lethem dont il est tiré, traduit en français Les orphelins de Brooklyn, et a le mérite de faire référence à la situation de Lionel, et également à celle de Laura en quelques sortes.


Lionel (Edward Norton) est un détective privé atteint du syndrome de Gilles de la Tourette. Il décide d’enquêter sur le meurtre de son mentor et ami Frank Minna (Bruce Willis) et lève le voile sur les conspirations et autres magouilles qui gangrènent la grosse pomme au milieu des années 50.



SUR LE FOND : 9 étoiles



Motherless Brooklyn est un film néo-noir, style cinématographique apparu au milieu des années 70 faisant renaitre les codes du film noir très populaire dans les années 50. On y retrouve donc l’identité visuelle et les techniques de réalisation de ce genre (que je développerai dans la partie FORME), mais également les archétypes de narration, de thématiques abordées ou de personnages.


On peut déjà soulever cette brillante idée d’Edward Norton (car il est au scénario) de déplacer l’intrigue du roman Les orphelins de Brooklyn qui se déroule fin 1990 aux années 50. Non seulement cela participe fortement à l’identité et au charme du film puisque les codes des films noirs sont d’autant plus crédibles et cohérents, mais c’est également une époque propice au développement de certains thèmes. Suite au krach de 1929, à la Grande Dépression et à la Seconde guerre mondiale, les États-Unis connaisse une période sombre partagée entre la Guerre froide qui s’installe et une ségrégation raciale encore banalisée. New York n’était pas la ville cosmopolite et progressiste que l’on connait aujourd’hui. Elle était tenue par de grands et richissimes hommes blancs et abritait dans ses taudis les populations afro-américaines. Un contexte historique qui permet à Edward Norton d’aborder de façon pertinente les jeux de pouvoir et la discrimination anti-Noirs. Évidemment, comme très souvent, parler du passé n’est qu’un moyen, qu’un prétexte pour parler du présent car cet héritage néfaste perdure encore aujourd’hui.



Do you have the first inkling how power works ? Power is knowing that you can do whatever you want, and not one person can stop you.



Premier bon point pour le scénariste Edward Norton donc, mais que vaut sa prestation d’acteur ? On peut déjà remarquer qu’il prend le rôle principal, celui du détective Lionel Essrog. Difficile de lui reprocher, Edward Norton a ce projet d’adaptation en tête depuis la sortie du bouquin en 1999. C’est surtout la première fois qu’il occupe le devant de l’affiche depuis quasiment dix ans et la catastrophe Stone. Comme à son habitude, Edward Norton interprète dans Motherless Brooklyn un autre personnage troublé, à la psyché fragile. Après ses nombreux rôles de camé, d’alcoolo ou d’addict aux jeux, de faux déficient mental dans The Score ou de personnes atteints de trouble de la personnalité dans Peur primale, Fight Club ou même L’incroyable Hulk d’une certaine manière, il est ici un détective frappé du syndrome de Gilles de la Tourette plus vrai que nature. Cela n’a pas vraiment de sens puisque le trouble se manifeste différemment chez chaque personne, mais Edward Norton est vraiment crédible et a su utiliser la maladie de façon intéressante. Bien évidemment, elle va servir à délivrer quelques situations cocasses mais sans jamais devenir lourdingue. Le syndrome permet surtout de réels moments d’empathie avec le personnage de Lionel lorsqu’il ne parvient pas à se maitriser et qu’il est le premier à le regretter. Un peu comme avec le rire de Joaquin Phoenix dans Joker, le surplus de pathos en moins…


Dans le Norton Cinematic Universe, il y a un autre élément récurent, c’est l’utilisation de la voix-off. C’en est presque devenu son gimmick. A l’écran-titre de Motherless Brooklyn, j’étais persuadé que le film allait commencer avec une voix-off d’Edward Norton, et à raison. C’est somme toute assez logique, la voix-off est un bon outil dans la grammaire cinématographie pour plonger le spectateur dans la tête d’un personnage. Et comme Edward Norton est passé maitre dans l’interprétation de personnage fragile et complexe, c’est un procédé souvent mis en œuvre avec lui. Et puis, cela fait doublement sens dans ce film puisque l’utilisation de la voix-off est un des codes récurrents du film noir, et a fortiori du film néo-noir.



Okay, listen. I got something wrong with me. That’s the first thing to know. I twitch and shout a lot. It makes me look like a damn freak show.



Mais cessons de parler d’Edward Norton un moment. Alors que je le classe probablement dans mon top 3 des acteurs surcôtés, je me surprends à faire une fixette sur lui, comme Lionel sur un fil de son pull… Il occupe le premier rang certes, mais Motherless Brooklyn est peuplé de personnages secondaires plus-ou-moins bien exploités. Car, même si on se rapproche du sans faute s’agissant des performances d’acteur, il y a dans le développement des personnages secondaires quelques facilités ou incohérences.


On retrouve notamment Bruce Willis dans le rôle de Frank Minna, le patron et mentor de Lionel. C’est le seul à avoir cru en lui malgré sa condition et ils entretiennent une relation basée sur la loyauté qui est belle à voir, malgré qu’elle ne donne pas lieu à une myriade de scènes. En effet, la prestation de Bruce Willis est courte mais néanmoins crédible (en tout cas, de bien meilleure qualité que la plupart de ses apparitions cette décennie). Seul petit bémol, qui relève davantage de l’écriture du personnage que de son interprétation :


Le coup de l’indice caché dans le chapeau. Les plus malins auront compris dès la première réplique du genre « Je garde toujours un coup d’avance dans mon chapeau », les autres au moment où il demande de récupérer son chapeau alors qu’il est au bord de l’agonie. Lionel, le détective privé surdoué, aura besoin de plusieurs jours et de substances psychotropes faisant apparaitre son ami décédé. La ficelle est ici tellement grosse que la révélation, vendue comme phénoménale, tombe complétement à plat.


Dans les archétypes de personnages féminins propres aux films noirs, il y a la femme fatale et la demoiselle en détresse. La première est Julia, la veuve de Frank (interprétée par Leslie Mann), la seconde est Gugu Mbatha-Raw dans le rôle de Laura Rose, même si elle est dans un premier temps introduite comme forte et indépendante. Laura est la Social Justice Warrior du film, sans tomber des les travers habituels de ce genre de personnage. Au contraire même, sa résignation lorsqu’un homme met sa mallette sur une place libre pour ne pas qu’elle s’assoie est franchement étonnante pour un personnage dont la raison de vivre est la lutte contre le racisme…


Et pour en finir avec les éléments que je n’ai pas tout à fait saisis, nous pouvons aborder les objectifs du personnage de Paul, interprété par Willem Dafoe. Sans révéler les éléments importants de l’intrigue, il rêve de voir un de ses projets se concrétiser grâce au puissant Moses Randolph mais le défie ouvertement lors d’une consultation publique. Double-jeu bizarre ou (trop) grosse incohérence d’écriture, on retrouve quoi qu’il en soit le faciès inimitable de Willem Dafoe et sa performance est de qualité.


Mais le personnage secondaire qui crève l’écran est clairement Moses Randolph (Alec Baldwin). Second bon point pour le scénariste Edward Norton puisque ce personnage est absent du roman. Il est fortement inspiré de Robert Moses, véritable fonctionnaire new-yorkais du milieu du XXème siècle, bâtisseur de 658 terrains de jeux et de 13 ponts, et ayant cumulé jusqu’à 12 titres sans jamais avoir été élu. Malgré cela, je ne peux m’empêcher de voir Donald Trump dans chaque interprétation d’Alec Baldwin (sauf quand je me remate la saison 8 de Friends…). Il y a même certaines répliques comme « It’s the hugest urban planning project in the history » ou « America great » qui renvoient clairement à l’actuel président américain. Est-ce volontaire ou une pure imagination de ma part, le personnage est en tout cas très bien écrit et parfaitement interprété. Sa scène d’introduction de dos, ne dévoilant son visage qu’après 2 ou 3 minutes, dans laquelle ses pas lourds résonnent dans toute la salle de ciné, est parfaite et pose direct son charisme et sa puissance. D’ailleurs, le fait que sa puissance passe par l’urbanisation de la ville de New York est assez original et colle parfaitement aux codes formels des films noirs.



SUR LA FORME : 9 étoiles



Je clos habituellement mes avis sur les considérations musicales. Pas que je les considère comme secondaires, loin de là, mais il ne s’agit pas toujours d’un élément très exploité par le film et puis c’est simplement l’ordre de mes notes. Mais je bouscule volontiers cette habitude pour Motherless Brooklyn tant sa bande originale est sublime. Personnellement, c’est sans aucun doute la BO de l’année ! Elle fonctionne parfaitement car elle est en adéquation avec le genre du film, son intrigue et son époque. Le titre Daily Battles me hante littéralement depuis mon visionnage, aussi bien la version écrite par Thom Yorke de Radiohead, que la réorchestration à la trompette So 50’s du jazzman Wynton Marsalis. Les deux variantes coexistent dans le film et sont toutes les deux incroyables. Vraiment, allez écouter ça. Cela ne prendra que huit minutes, et cela sera huit minutes de pure beauté.


Le reste de l’OST est signé Daniel Pemberton, à qui on doit notamment les scores de The Secret Man – Mark Felt ou du récent Spider-Man : New Generation. La BO est d’ailleurs nommée aux prochains Golden Globes et a vraiment toutes ses chances ! Je ne serai pas non plus étonné de la voir nommé aux futurs Oscars, notamment dans la catégorie Best sound mixing. Car en plus d’être magnifique (mais après tout, ce n’est que mon avis personnel), le mixage sonore est extrêmement bien pensé. Il y a déjà tout un parallèle entre les tics de Lionel Essrog qui sortent comme des calembours lorsque son syndrome prend le dessus et des solos d’instrument à vent. Ce n’est réellement mis en avant que lors de la scène de danse avec Laura au club de jazz. La musique déclenche et aggrave les manifestations de sa maladie jusqu’à ce que Lionel suive le solo de trompette quasiment à la note près. Il ne prononce plus de mots, seulement des sons. En réalité, pour ce personnage, les pertes de contrôle sont dans sa tête comme des solos de trompette sortis de nulle part. Quel est le rapport avec le mixage sonore ? Dans certaines scènes, notamment celles où la tension est à son apogée, la musique prend complètement le dessus sur les bruitages ambiants et même sur les dialogues. Et après cette très belle scène au club de jazz, ce qu’il semblait être un choix agaçant voire une erreur technique prend tout son sens. Dans ces scènes à forte tension, le cerveau de Lionel est en ébullition et le mixage sonore est une façon de plus, comme pour la voix-off, de plonger le spectateur en plein dedans. J’ai rarement vu une immersion par le son aussi efficace et intelligente. Et si la torture Dunkirk a pu rafler les deux statuettes techniques montage son et mixage son, il serait scandaleux que Motherless Brooklyn connaisse un dénouement différent.



Frank. Frankly. Frankety. Franko !



Et quand le plaisir des yeux accompagne le plaisir des oreilles, que demander de plus ? Visuellement, on retrouve déjà les codes du film noir : l’environnement urbain, les éclairages fortement contrastés, les scènes nocturnes, les espaces restreints… Les décors dans lesquels l’intrigue prend place sont vraiment réussis et grouillent de détails, notamment le bureau d’investigation ou le club de jazz.


Avis aux nancéiens : qui ressemble étrangement au BBC ! D’ailleurs le premier B de BBC signifie Brooklyn, il y a des signes qui ne trompent pas…


La reconstitution du New York des années 50 est fabuleuse, cela passe évidemment par les voitures qu’on croise mais également les bâtiments, les costumes… Tout le contexte est super bien posé à l’écran. Bien entendu, le film a été tourné à Harlem et dans d’autres quartier de la ville qui ne dort jamais. On retrouve d’ailleurs l’amour pour cette ville qu’on peut aussi avoir dans les œuvres de Spike Lee ou de Martin Scorsese. C’est majoritairement éclairé à la lumière naturelle, et la photographie de Dick Pope est un peu vieillotte et terne, parfaitement cohérente avec l’époque et le genre de l’intrigue.


Plus globalement, sur la forme, Motherless Brooklyn est très bien réalisé. Les cadres sont beaux et maitrisés et quelques plans sont vraiment magnifiques : celui où on voit passer Laura par reflet dans une flaque d’eau pour ensuite apercevoir Lionel en filature, ou le plan circulaire durant la danse entre Laura et Lionel durant lequel les tics de celui-ci s’estompent peu à peu. En plus d’être belle et bien maitrisée, la réalisation de Motherless Brooklyn a un réel sens, elle parle sur les personnages, leurs interactions, leur position de pouvoir et de dominance. C’est toute l’intelligence d’une bonne réalisation et Edward Norton, je dois le reconnaitre, a su maitriser cela dès son deuxième métrage.


Il y a par exemple un travail très intéressant de la lumière et notamment des ombres qu’elle fait projeter. Juste après la réplique de Paul sur les institutions et les hommes :



An institution is the lengthened shadow of one man.



Il y a un plan où Moses sort de sa voiture et projette son ombre sur tout le bâtiment du BBA pour illustrer tout son pouvoir. De la même manière, lorsque Paul remet son projet à Moses devant le hall de l’hôtel, Paul est initialement à la droite de l’écran d’où l’hôtel éclaire la rue. C’est donc son ombre qui domine Moses. Mais dès que le dossier passe entre les mains de Moses, les deux personnages échangent habilement de position de manière à ce que l’ombre de Moses obscurcisse totalement son interlocuteur. Le sort de Paul est désormais entre les mains de Moses et la réalisation nous l’indique, au même titre que les jeux d’acteurs ou les dialogues.


Toujours concernant la réalisation, Motherless Brooklyn a son lot de transitions sympas, souvent par le fondu comme celui où la silhouette de Frank durant le trip de Lionel devient peu à peu le Trumpet Man (Michael K. Williams) lorsqu’il reprend ses esprits. Belle transition thématique aussi entre la représentation de la défonce de Lionel (jusque là rien de très original, il coule dans une sorte de piscine sans bords ni fond) jusqu’au cut sur Moses en train de nager à la piscine. Enfin, la réalisation est utilisée, là encore, pour plonger un peu plus le spectateur dans la tête du personnage principal. Et pour cela, quoi de mieux que la vue subjective ou le POV shot comme on dit dans le métier. Ce qui est vraiment intéressant ici concernant les plans POV, c’est qu’ils ne sont pas seulement utiliser lors des moments d’action pour nous montrer un personnage nous parler directement (ou nous cogner). Il y a aussi plusieurs plans où Lionel est en train de lire des documents et de chercher des informations. La caméra balaye alors le document en gros plan en faisant des petits mouvements brusques et « aléatoires » à la manière de nos yeux lorsqu’on cherche où est Charlie.



Giant faggot munchkin meat !



Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé Motherless Brooklyn et le voir bider en salle m’attriste profondément. Pour un second film, et avec un budget de 26 millions de dollars « seulement », Edward Norton propose pourtant une des pépites de cette année 2019. A voir les différents retours, ça serait le rythme du film qui serait la source principale des reproches. C’est vrai qu’avec une durée de 2h24, le film est assez lent. Mais ça épouse en réalité le rythme des détectives privés que nous suivons, qui sont parfois contraints de rester des heures en filatures pour espérer une photo exploitable. J’ai toutefois trouvé que le rythme était bien dosé et qu’au final, que le film réussissait à proposer à la fois des moments de tension et des scènes plus calmes.


Dans Motherless Brooklyn, l’ambiance est presque aussi importante que l’enquête que nous suivons. Parfois, Edward Norton n’hésite pas stopper son intrigue ou à l’emmener vers un cul-de-sac, pour se permettre quelques moments hors du temps où le spectateur profite des lieux et des sons qui entourent Lionel Essrog. Alors profitez. Si vous n’avez pas encore vu Motherless Brooklyn et qu’il est encore à l’affiche au moment où vous lisez ces lignes, foncez !


Bonus acteur : NON


Malus acteur : NON



NOTE TOTALE : 9 étoiles



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Créée

le 25 déc. 2019

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Spockyface

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