Jimmy n'est pas un ado comme les autres. Né avec un système immunitaire défaillant, il est obligé, depuis sa naissance, de vivre confiné dans une bulle aseptisée qui le protège du monde extérieur. Contraint de vivre enfermé dans sa chambre, un jour, Jimmy décide de sortir et va découvrir le monde extérieur…
J’aurais voulu y croire à ce teen-movie qui avait le mérite d’être original, mais hélas, à trop vouloir en faire, le film finit par s’égarer et devenir du grand n’importe quoi. Ce qui est regrettable, c’est que la première partie est réussie, lorsque l’on découvre le quotidien de Jimmy et sa mère infantilisante (voire, castratrice). Son regard par rapport au monde extérieur et son envie d'échappatoire. Sauf qu’une fois dehors, le film prend alors une toute autre tournure devient du n’importe nawak, se transformant en un road-movie burlesque et absurde.
Bubble Boy (2001) coche toutes les cases du mauvais goût en se moquant ouvertement de toutes les religions et ethnies possibles et imaginables (les hindous, les latinos, les asiates, …), sans parler des personnes atteintes de handicapes physiques (les nains et autres personnes ayant des malformations, …), tout y passe, histoire de bien enfoncer le clou. Était-ce nécessaire d’en arriver là pour faire rire ? Absolument pas, mais visiblement ils ne voulaient se mettre aucune barrière et aller jusqu’au bout de leur délire, quitte à être offensant, sauf que ce n’est jamais drôle.
On sent l'influence de John Waters et de Tim Burton, sauf que le réalisateur n’a ni le talent, ni le scénario pour rivaliser et ce, malgré l’excellent Jake Gyllenhaal (et dont Donnie Darko (2001), qui le révèlera au grand public, sortira seulement quelques mois plus tard).
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