Après 50 ans de bons et loyaux services, le grand Walsh signe un film amer et pessimiste qui décrit l'arrivisme d'une femme qui a une revanche à prendre sur la vie et perdra tout, sauf la dignité. Problème majeur : Walsh ne peut s'aventurer trop loin dans le portrait de cette femme et de son métier, hôtesse de bar, dont on ne fait que deviner qu'elle arrondit son pécule avec quelques extras. La censure veillait. Autre point faible : le jeu de Richard Egan, acteur médiocre, dans un rôle qui serait allé comme un gant à Gable ou Grant. Le ton désenchanté du film lui donne cependant une certaine valeur, d'autant que le technicolor est éclatant (Hawaï n'a jamais été aussi paradisiaque) et que Jane Rusell prouve qu'elle est une excellente actrice, n'en déplaise à ceux qui pensent que ses courbes affolantes étaient sa seule façon de s'exprimer. Une oeuvre mi-figue, mi-raisin, d'un Walsh en forme moyenne.

Cinephile-doux
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le 2 août 2019

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Cinéphile doux

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