C'est pas moi, c'est lui par Incertitudes

La vulgarité en moins. À part ça, on se croirait dans un film de Philippe Clair. La présence d'Aldo Maccione avec sa célèbre démarche la classe. Celles d'acteurs "nanars" comme Henri Garcin ou Valérie Mairesse. Un tournage en Tunisie sans que ce ne soit véritablement justifié dans le scénario. Tarak Ben Ammar à la production.

Maccione ne sera jamais parvenu à donner un second souffle à sa carrière une fois fini les rôles de séducteur italien. En dehors de quelques apparitions télévisuelles dans des téléfilms ou des pubs en Italie. Même constat pour Pierre Richard qui aura, lui aussi, connu une période où il aura été plus discret. Mais en 1980, ils étaient les rois du pétrole. Et ce C'est pas moi, c'est lui aura enregistré plus de deux millions d'entrées en salles.

Deux millions pour une histoire qui part dans tous les sens et où les deux acteurs principaux après Je suis timide mais je me soigne reprennent leurs personnages fétiches (le maladroit et le tombeur ringard) que tout le monde connaît par cœur. Eux les premiers. Et les gags qui vont avec. Seaux d'eau sur la tronche, amants dans le placard, mari jaloux.

Une blague marrante. Aldo Barazutti qui serait un acteur devenu has-been après plusieurs bides. Qu'ils se rassurent tous les deux. Les années 80 seront encore celles du succès.