Ancien journaliste à Rolling Stone et futur réalisateur de "Jerry Maguirre" et "Almost famous", Cameron Crowe adapte ici son propre roman, lui-même basé sur un de ses reportages (le bougre s'était infiltré dans un lycée, se faisant passé pour un étudiant), le tout sous la direction d'Amy Heckerling.

Nous sommes donc au début des années 80 et la mode est aux teen-movies depuis le succès de "American college" et autres "Porky's", visions légères et farfelues de l'adolescence, plus axées sur les gags délirants que sur la psychologie de ses personnages. Si "Fast times at Ridgemont High" fait bien partie de cette catégorie, comédie régressive et fun, elle n'en délaisse pas pour autant ses personnages, allant même jusqu'à parler de sujets difficiles (surtout à l'époque) comme l'avortement.

Ancré de plein pied dans son époque, le film a forcément vieilli et paraîtra puéril pour beaucoup, mais à le mérite d'offrir un spectacle divertissant à la bonne humeur communicative, révélant au passage une belle brochette de comédiens (Sean Penn, Jennifer Jason Leigh, Forest Whitaker, Eric Stoltz, Judge Reinhold sans oublier la craquante Phoebe Cates et les premiers pas de Nicolas Cage, ici en mode figurant). Si certains sont devenus des stars, d'autres n'auront malheureusement pas passé le cap des 90's.
Gand-Alf

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