L'humour n'est pas chose nouvelle dans le cinéma espagnol et a notamment fleuri aux pires temps du franquisme avec les films de Bardem et Berlanga. Ces deux cinéastes auraient volontiers pris le pitch de Carmina ! pour point de départ : comment après la mort soudaine de son mari, une quinquagénaire et sa fille retardent l'annonce du décès tout un week-end pour pouvoir toucher sa pension le lundi. Cet argument anecdotique est suffisant pour que Paco Leon enchaîne les scène, presque toutes en huis clos dans l'appartement où se repose le défunt. L'humour sévillan et macabre ne passe pas toujours la rampe mais la faconde tranquille de Carmina Barrios, son imposante héroïne, fait tenir bon sans ennui. Reste que Carmina ! ressemble par sa mise en scène à une sitcom corrompue dont les attraits demeurent très limités. Mineur donc mais surprenant et pas déplaisant.

Cinephile-doux
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le 9 déc. 2016

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Par

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