Notes sur le film : Un Phone Game (2002) dans un aéroport, le postulat est alléchant sur le papier. À l’écran, c’est par contre un peu moins ça : ce thriller fait illusion dans sa première heure environ, parce que le suspense autour du tueur est bien amené, se tient, et rend curieux. Dans cette heure, on oublie donc l’anonymat de la mise en scène, et surtout des effets visuels ratés, dont le point culminant est une séquence de baston en voitures d’un ridicule achevé, qui provoque les rires par sa laideur visuelle. Là, le film nous perd définitivement, et la suite, cousue de fil blanc, indiffère plus qu’autre chose, d’autant que le happy end final fait soupirer en calquant sa conclusion idéalement positive – tous les désirs du héros se sont accomplies ! - sur celle des films de l’âge d’or hollywoodien. Mais nous ne sommes plus dans les années 40 ou 50 : une telle conclusion ne peut être prise au sérieux, et le film joue alors définitivement contre ses intérêts.