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Baser un film sur des faits réels ne lui confère pas pour autant une aura d'authenticité. Surtout si lesdits faits n'apparaissent pas dans le film et même s'il y a ébauche d'explications historiques à la fin du film qui rendent celui-ci encore plus nébuleux. Surtout si, au final, on découvre au visionnage que le scénario est inexistant. D'ailleurs, à l'équipe de SC, il serait bien de corriger le synopsis car il n'y a pas plus de trésor caché de John Booth que de beurre en broche.


L'histoire ? après un début assez confus, nous suivons les péripéties de trois guignols qui, manifestement, ne savent pas quoi faire de leur dix doigts, se contentant de voler et de fuir. Bref, à n'en pas douter, ce ne sont pas des lumières. Tellement dénués d'intelligence que 2 des 3 compères se font bêtement tuer et le troisième continue de courir à l'heure où j'écris ces lignes. Voilà, le scénar ne vole pas plus haut que ce que je viens d'écrire et ne vaut même pas qu'on le présente comme un téléfim tellement c'est mauvais.


Pour en revenir aux faits réels, nous découvrirons l'existence de John Wilkes Booth (l'assassin d'Abraham Lincoln) qui, se croyant aux portes de la mort après avoir contracté une maladie (un rhume ? la tuberculose ?) confesse son crime sur son lit d'agonie. Finalement, à l'aube, le gars réalise qu'il est toujours vivant. Comme un voleur, il prend son cheval et s'enfuit, lui aussi. Après recherche d'informations, j'apprends également que l'un des trois rigolos qui jouent dans cet ersatz de western en est aussi le réalisateur. Sachant que la plupart des acteurs sont mauvais dans ce film, ça explique bien des choses... nan, en fait, ça n'explique rien, ça souligne juste la vacuité de cet étron cinématographique. Donc, les faits réels en question restent toujours à démontrer vu qu'on arrive même pas à les pointer du doigt dans cette production.


A noter la délicieuse présence trop fugitive de deux actrices : Jenna Dewan (The Rookie série TV) et Summer Glau (The Sarah Connor Chronicles série TV) qui apparait sur l'affiche, un beau visage uniquement utilisé dans le but de raccoler, ce qui finit de démontrer le niveau de ce navet sans consistance.

Elvangar
3
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le 23 oct. 2025

Critique lue 4 fois

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