Qu'on le veuille ou non, on est tous bien contents d'avoir du chauffage, et de l'éclairage grâce à la fée électricité ! Et bientôt, tout le monde roulera probablement en voiture électrique, la meilleure étant celle qui se recharge elle-même avec le freinage de récupération.
Le nucléaire, ce n'est pas la panacée, c'est sûr ! Etait-ce mieux jadis avec les centrales à charbons ou chimiques quand on voyait la couleur de ce qu'elles vomissaient du haut de leurs cheminées ? Avec de plus des mineurs morts prématurément, les poumons brûlés par la silicose, sinon enterrés vivants dans leurs galeries effondrées ? Quant aux "clients", combien sont morts dans leurs sommeil asphyxiés par le monoxyde de carbone ! Le gaz quel qu'il soit n'est pas la panacée non plus !
On pense aux récentes explosions à Paris... Le danger menace encore plus : voila que le Dieu fric aidant, une députée appuie le projet de construire 60 éoliennes au large de Fécamp ! Aussi grandes que la tour Montparnasse qui défigure Paris ! Bonjour le panorama ! Contre les avis écologistes, des pêcheurs et des poissons ! Et les promesses d'emplois sont bidons... Tous les exemples le prouvent : dès qu'un port de pêche devient industriel, l'activité halieutique disparaît et le poisson est bien plus utile à notre nourriture que ces moulins à vent monstrueux et souvent en panne ! Quand elles ne se plient pas en deux à la suite d'un emballement des pales ! D'autant que la France est désormais autonome en énergie grâce au nucléaire : alors il faut céder la nature aux mercantiles encore et toujours plus avides de profits ?
Ce film a au-moins le mérite de réveiller un peu le problème auquel on est forcés de s'habituer, mais sans y apporter de solution qui satisfasse tout le monde ! Tiens et si on enfouissait tous les déchets atomiques dans le Sahara , là où il n'y a personne ? Pourvu qu'un rigolo n'ait pas l'idée de les mettre sur orbite !

Il y a un aspect du problème que j'ajoute : il n'est plus bon être dépendant d'un autre pays pour

cette foutue énergie ! On le vit avec les pays de l'Opep qui joue au yoyo avec le prix du baril de carburant fossile qui disparaît : d'où le diktat européen des voitures à fil qui tombent en manne au bout de 200 km !

CO2, réchauffement climatique, palabres des écolos et autres ne sont que des alibis... Pour l'Allemagne, Angela Merkel s'est complètement plantée en se livrant pieds et poings liés et d'une manière bien égocentrique à Poutine et son gaz russe à prix de faveur ! Cadeau empoisonné comme on l'a constaté ! Alors, les centrales nucléaires : mal nécessaire ? Il paraît que maintenant on peut retraiter les déchets... Qu'elles sont plus sures : on l'a vu en Ukraine... Mieux révisées et conçues... Avons-nous vraiment le choix ? Avons-nous des énergies fossiles en France ?

Je vais vous faire des confidences : gamin, j'ai vécu à Roubaix, haut lieu du textile s'il en fut et qui a même accueilli une exposition universelle !

Il n'y avait guère de quartiers dans lesquels les tissages, peignages et autres métiers liés ne trahissent leur fonction, car il en émergeait de très hautes cheminées déversant sur les environs et la populace des nuages de suies et de fumées issues de la combustion du charbon...

Toutes les maisons agglutinées, serrées les unes à côté des autres, se chauffaient elles aussi toutes au charbon... Une cuisinière avec four servant de chauffage, de réchauffement de l'eau, et de mijotage des plats pour les repas... Dans la salle à manger, un autre poêle au charbon...

Pas de problèmes de migrations domicile-travail à l'époque : dans les courées insalubres, les maisons aux sanitaires communs et repoussants, paradis des mouches, se collaient étroitement les unes aux autres, leurs murs étant souvent mitoyens à ceux de l'entreprise textile !

Comme si ça ne suffisait pas, les laines et autres nécessitaient des traitements chimiques dont les effluves se mêlaient aux odeurs de charbon brûlé... Très tôt, l'air que je respirais dans la rue où je jouais sentait la térébenthine, le white spirit, le trichhlo, l'ammoniac (...) J'ai appris très vite à les différencier ! C'était aussi le lieu idéal de la carbochimie : dans l'usine chimique Saint Gobain à deux pas du centre de Wasquehal, une haute cheminée déversait une fumée jaune inquiétante... (souffre ?) Sans compter l'usine d'incinération proche, et la Marque, rivière où jadis des truites nageaient mais puante et polluée par les déchets d'une tannerie proche...

Les usines chimiques pullulaient aussi à Roubaix comme Kuhlman, Socochim et autres qui produisaient aussi des poudres pour détergents ménagers, des engrais...

Bien sûr, les entreprises sidérurgiques profitaient de ces développements... En plein centre de Croix, il y avait aussi une raffinerie de pétrole et une usine de constructions de moissonneuses-batteuses et scieries et sa ficellerie servant à arrimer les machines sur les wagons... Rien ne sent aussi mauvais qu'une ficellerie...

Je pense aussi à cette usine de fabrication de nourriture pour animaux répandant des odeurs pestilentielles dans le quartier de la Mackellerie, ce toujours à Roubaix....

Avec le brouillard bien plus fréquent à cette époque, quand je partais à l'école, j'étais parfois obligé de me mettre un mouchoir sur le nez tellement l'air été irrespirable, voire suffocant...

Sans que personne s'en inquiète ! Le chômage n'existait pas et attirait nombre d'étrangers...

J'en oublie certainement, mais je n'en suis pas mort...

Maman est même décédée à 101 ans... Pourtant elle était tour à tour et à domicile (pour m'élever) piqûrière, éplucheuse, stoppeuse (...) Tiens une des pollutions me revient : la tabagie qui à l'époque allait galopante... D'autant qu'en territoire frontalier proche, le tabac était moins cher ! Une maxime pendant la guerre n'affirmait-elle pas : Tant qu'il y aura de l'herbe en Belgique, il y aura du tabac pour les français... D'ailleurs, pour les femmes de cette époque, si l'on ne fumait pas, ne buvait pas, ne faisait pas son service militaire, on n'était pas un homme !

Pour avoir chaud, elle travaillait dans la cuisine sur de longues pièces de tissu qu'il fallait dérouler et rouler de nouveau pour en réparer les défauts... Brutes de tissage et non lavées, ces pièces manipulées remplissaient l'air d'un nuage de poussière se déposant sur tous les meubles et le sol... Et en plus du charbon et de sa suie, on respirait ça ! Bien que j'aie le plus profond respect pour ceux qui militent en faveur de l'écologie, je souris de leurs critiques par rapport à la vie que j'ai vécue !

La pollution, j'ai connu bien plus que d'autres !

LCP Sénat le 2401.2019

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le 26 sept. 2023

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